Starbucks avait fait le buzz en permettant le paiement automatisé par une appli de code à barres de type 2D sur iPhone et BlackBerry. Des internautes avaient immédiatement montré qu’il était aisé de détourner le code à barres pour s’attribuer le crédit d’un téléphone détourné. Il suffisait de pouvoir subtiliser l’appareil pendant quelques minutes.

Cette fois, Starbucks tente l’exercice avec la plate-forme Android. L’expérience a débuté dans 1000 magasins. Ce qui porte à 9.000 le nombre de points de vente acceptant la carte Starbucks aux Etats-Unis. Mais il s’agit toujours de la technologie des codes à barre. Le but est de passer rapidement à la Near Field Communication (NFC), sans doute dans un délai de deux ans.

Mais le phénomène est lancé : 3 millions de transactions mobiles ont été enregistrées en 9 semaines, depuis un iPhone ou un BlackBerry. Ce système repose sur le principe d’une carte de paiement spécifique à la marque Starbucks. Cette carte peut être rechargée volontairement, ou par le biais de «cadeaux» obtenus via des concours. Pourquoi être passé à Android　? "Because Android is huge" a declaré la direction de la chaîne.

Plus sérieusement, les responsables de Starbucks ont constaté une évolution rapide des habitudes de paiement. Au début, il s’agissait d’une «mode» propre aux détenteurs d’iPhones. Mais, très rapidement, «les enfants et les personnes âgées s’y sont mis également. Nous sommes étonnés de la vitesse à laquelle l’usage du paiement mobile s’est étendu».

Aucun chiffre, en revanche, sur le pourcentage des paiements automatiques réalisés de manière mobile. La seule certitude est la rapidité du paiement　: il suffit de presser une touche sur l’écran du smartphone et de scanner un code à barres pour finaliser la transaction.

Starbucks a encore précisé que l’application Android n’est pas une duplication de celle de l’iPhone, mais un développement propre qui fonctionne dès la version 2.1 d’Android.