Une campagne Greenpeace fait trembler le net

Ken a «balancé» Barbie sur une fausse page de Facebook. Mais l’idée ne vient pas de Mattel, le constructeur de la poupée aux jambes sans fin. Elle est signée Greenpeace qui reproche à la marque d’utiliser du bois provenant de la déforestation non respectueuse de l’environnement.

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A en croire Greenpeace, Le couple Barbie/Ken a décidé de faire connaître ses différences en ligne. 
Utilisant Flickr, Facebook et YouTube, les activistes de Greenpeace ont faire dire au couple de plastique que Mattel recourt à de la pulpe de bois non renouvelable pour fabriquer ses emballages à bon compte. Mettant ainsi en danger les léopards, les tigres de Sumatra et les orangs-outans.

Ce n’est pas une première. Greenpeace avait déjà attaqué Apple, Nintendo et Sony sur le même registre. Il s’agissait alors de l’usage de matériaux toxiques.

Le but de la campagne en ligne est de faire prendre conscience de la situation aux 2.2 millions de fans de Barbie sur Facebook. Cette page a d’ailleurs été fermée lorsque des activistes ont posté des messages demandant à Barbie si elle n’éprouvait pas de sentiment de culpabilité face à la destruction des forêts vierges.

Greenpeace, qui ne lâche pas facilement sa proie, a même fixé une bannière sur le bâtiment du constructeur. On pouvait y lire: "Barbie, cela suffit, je ne veux pas rencontrer les filles impliquées dans la déforestation". A côté du texte on pouvait trouver le lien d’une fausse page Facebook de Ken .

Un site dans lequel le copain de Barbie se dit en colère et qui ne montre pas des photos de Barbie sous son meilleur jour. Mattel dit avoir été en négociations avec Greenpeace à propos de ce thème mais que l’association a privilégié une approche plus agressive.

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