Bruxelles veut faire tomber les barrières linguistiques pour le e-commerce

On le sait désormais, 90% des internautes européens privilégient les sites rédigés dans leur propre langue. Toutefois, selon le sondage rédigé par Eurobaromètre, plus de la moitié (55%) lisent des contenus rédigés dans une langue étrangère au moins de façon occasionnelle. C'est alors, et de loin, la langue anglaise qui reste le plus couramment utilisée pour lire ou regarder des images sur l'internet.

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Elle est utilisée par 48% des européens. Loin derrière, l'espagnol, l'allemand et le français s'arrogent entre 4 et 6% du surf sur des sites étrangers. 90 % des Chypriotes, 97 % des Maltais et 85 % des Grecs et des Suédois vont chercher des pages rédigées en langue anglaise pour compléter leur information quand le besoin s'en fait sentir. 
 
45% des italiens, 50% des français en font autant, un effort qui est loin d'être répandu au Royaume Uni et en Irlande où bien peu d'internautes déclarent employer une seconde langue pour surfer sur internet. Quand ils le font c'est le français qui est le plus utilisé par respectivement 9 et 7% des internautes de Royaume Uni et d'Irlande.
 
Fidèle à son credo, l'Union Européenne veut limiter l'effet de la barrière de la langue sur le commerce en ligne. Elle soutient actuellement 30 projets en faveur des technologies de langage qui pourront aider les internautes à accéder aux informations disponibles dans d'autres langues. Le projet iTRANSLATE4 débouchera par exemple sur la création du premier site internet offrant des traductions en ligne dans plus de 50 langues. L'autre projet META-NET, s'est vu attribuer 6 millions d'euros de Bruxelles pour construire une alliance des technologies facilitant une Europe multilingue.
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