Home/E-commerce/LOG VAD est un « épicier du e-commerce » qui a bien grandi à Leers (Roubaix)! LOG VAD est un « épicier du e-commerce » qui a bien grandi à Leers (Roubaix)! Olivier Coryn assure la vente à distance des parfums et cosmétiques pour Nocibé. Sans Olivier Coryn, beaucoup d'e-commerçants expédieraient leurs produits depuis leur garage! 2011-05-19Comment À Leers, LOG VAD s'est spécialisé dans la logistique pour la vente à distance. Du sur-mesure pour les acteurs du web, mais aussi pour de grandes enseignes. Tout commence après quinze ans à La Redoute : Olivier Coryn ressent le besoin de faire autre chose. Sa mission accomplie (il a développé un entrepôt à Mouscron), il intègre un grand logisticien. Mais en 2004, tout s'effondre. Pourtant, il se dit qu'il peut faire quelque chose de cette défaillance et rachète à son ancien employeur un entrepôt à Leers dont personne ne voulait. Il y poursuit l'activité qui y était menée : regrouper par destination les colis qu'envoient des entreprises de la vente par correspondance pour payer l'envoi moins cher. « Mais je voulais "fabriquer les colis" », résume avec franchise Olivier Coryn. Avec le soutien d'entreprises roubaisiennes de l'informatique ou de la relation client, il oriente son entreprise vers trois métiers : tout d'abord, travailler avec la vente à distance sur de petits projets. Mais son ambition va plus loin. « J'étais persuadé que les chaînes de magasins allaient avoir leur boutique sur le web.» Rétrospectivement, on peut dire que c'était bien vu ! L'exemple de Nocibé est particulièrement frappant. Aujourd'hui, LOG VAD a les 12 000 références vendues par l'enseigne. L'entreprise reçoit les commandes, prépare les colis, les expédie (à l'approche de la fête des mères, cela cartonne : trois à quatre fois l'activité normale). Idem pour le textile avec Devred, Eden Park, la Maison du Jersey ou, dans la parfumerie, Fragonard. Pour de telles marques, « on a le stock d'une grosse boutique de leur réseau ». Ce sont de tels clients, mais surtout des boutiques de vente à distance de journaux comme Elle, qui ont amené LOG VAD à devoir s'étendre: 10 000 m² d'entrepôt qu'Olivier Coryn connaît bien. C'est le bâtiment qu'il avait développé à Mouscron et qu'il a repris à La Redoute ! Si l'on ajoute les 4 000 m² de Leers (l'entreprise récemment a déménagé de quelques centaines de mètres), cela fait une belle surface, vite gagnée par ce qui fait, en nombre, une bonne part des 60 clients de l'enseigne : les « pure players », vendeurs exclusivement sur Internet, qui commercialisent tout, ou presque, des attache-serviettes design aux chaussures ergonomiques, en passant par le matériel high-tech et la déco. En forme de boutade, il dit qu'il est un peu l'épicier du e-commerce. « Au début, on a accepté tous les sites de e-commerce. Certains sont morts, d'autres ne sont même pas nés. Ceux qui cartonnent, il n'y en a pas des milliers en France. Un site qui marche bien fait 30 000 commandes par an. Pour mémoire, La Redoute, c'est 90 000 par jour ! Certains ont des difficultés à aller chercher des clients. Il faut de l'argent et c'est la jungle sur Internet. Il faut dépenser pour des mots clés, du référencement. Je suis contacté par des personnes qui font trente commandes par jour et qui voient le temps que cela prend ! » S'il était prêt à tout accepter il y a quelques années, aujourd'hui, Olivier Coryn se fait plus sélectif et joue la franchise. « Les petits clients, je les calme. Internet n'explose pas pour tout le monde. Leur erreur, c'est de ne pas avoir assez d'argent. Ils mettent tout dans le stock et n'ont plus rien pour animer le site. » Avec 35 salariés dans chacun de ses deux sites, LOG VAD expédie 1,3 million de colis par an, plus 2, si l'on ajoute tous ceux qu'il regroupe pour les envoyer plus efficacement et moins cher. Mais Olivier Coryn veut aller plus loin, développer l'aspect marketing « pour faire en sorte que le client commande de nouveau », proposer des services comme un studio photo pour les vendeurs en ligne (qui ne voient pas passer en main les produits qu'ils commercialisent). Il rêve même de vendre des articles lui même. Un nouveau défi. Source : La Voix du Nord Newsletter Rejoignez gratuitement la communauté Digimedia et suivez chaque semaine l’actualité Enter your Email address