Des réseaux toujours plus encombrés

L’IPv6 qui est en retard, l’infrastructure télécom qui piétine, le trafic des smartphones qui explose…  L'UIT appelle à un engagement international en faveur de la large bande. Sous peine de sérieux soucis !

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« Les Etats doivent, dès aujourd'hui, prendre d'urgence des mesures pour soutenir la croissance du large bande mobile ». Tel est l'avis du Dr Hamadoun Touré, Secrétaire général de l'UIT, qui a ajouté qu'il sera impératif d'accélérer le déploiement de la fibre optique et de mettre à disposition plus de fréquences radioélectriques si l'on veut éviter l'encombrement des réseaux.

Les utilisateurs de téléphones intelligents consomment déjà en moyenne cinq fois plus de capacité de données que ceux de téléphones mobiles ordinaires. Or, le nombre des téléphones intelligents approche déjà le demi-milliard dans le monde, chiffre qui devrait doubler d’ici 2015.
 
Dans certaines grandes villes comme San Francisco, New York ou Londres, les utilisateurs sont toujours confrontés à des problèmes chroniques d'impossibilité d'accès au réseau.
 
D'après les études réalisées par l'UIT, il apparaît que 98 pays ont mis en place des programmes nationaux à large bande, et que ce nombre devrait augmenter au cours de l'année à venir.
 
90% de la planète est désormais desservie par un signal mobile et en 2010, 73% du nombre total d'abonnés au mobile étaient des habitants de pays en développement.
 
Dans le même temps, les opérateurs européens et américains ont commencé à réclamer davantage de spectre pour les communications mobiles.
 
A l'heure actuelle, pour remédier à l'insuffisance de capacité, les opérateurs recourent à toutes sortes de stratégies - qu'il s'agisse d'investir dans les réseaux WiFi et d'encourager les consommateurs à installer leurs propres adaptateurs femtocell, ou d'appliquer une tarification différenciée pour pénaliser ceux qui consomment beaucoup de données, ou encore de mettre en œuvre des méthodes réglementaires qui obligeraient les opérateurs historiques à ouvrir aux concurrents l'accès à leurs réseaux à fibre optique, afin de fournir les infrastructures dont le trafic de données sur mobile a impérativement besoin.
 
En outre, on a besoin de davantage de fibre optique enterrée pour transférer le volume croissant de trafic de données mobiles qui utilise les réseaux d'accès radioélectrique, de plus en plus rapides.
 
Le problème est que les paires de fil de cuivre offrent des débits maximaux d'environ 34 Mbit/s, soit trois fois moins que les réseaux à fibre optique.
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