Internet mobile? What Else

Si les Occidentaux conçoivent d’abord le surf depuis un PC, les surfeurs “émergeants” ne réfléchissent, au contraire, qu’en termes de connexion mobile. Normal: ils n’ont rien connu d’autres.

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Alors que le surf mobile est vécu comme un luxe par les internautes belges, il en va tout autrement  au Niger, en Afrique du Sud ou en Indonésie. Selon l’éditeur du logiciel de navigation norvégien Opera, dans ces pays de l’hémisphère Sud, 90% des  jeunes de 18 à 27 ans  utilisent leur téléphone mobile comme premier média de connexion internet. Et cela, même lorsque le smartphone n’est pas encore fortement déployé.

Cette enquête, basée sur un échantillon  de 300.000 personnes, brise le préjugé selon lequel il faudrait impérativement posséder un smartphone haut de gamme pour surfer. Un simple GSM 3G ferait parfaitement l’affaire.
 
Paradoxalement, les pays qui recourent le plus au PC pour surfer sont aussi ceux où la prolifération du smartphone est la plus marquée.  C’est dans les pays comme les USA ou l’Allemagne que la répartition entre surf fixe et mobile atteint un équilibre.
 
Mais cela ne relève pas toujours du choix: certains pays ne disposant tout simplement pas d’infrastructure de téléphonie fixe adéquate. Raison pour laquelle Opera, le plus petit des 5 principaux navigateurs internet, pousse son « Mini Browser » sur les marchés émergeants. 
Nokia poursuit le même but avec Novarra acquis récemment. Mais comme le souligne Carolina Milanesi, du bureau d’études Gartner, la baisse rapide du prix des smartphones pourrait aussi avoir un impact sur le choix de leurs terminaux par les consommateurs des pays en développement. Les regards se tournent notamment vers les téléphones 3G basés sur la prochaine plate-forme Android MediaTek.
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