Phone 7 débarque en Belgique

Après avoir perdu d’importantes parts de marché depuis le lancement de Windows Mobile 6.5, Microsoft revient avec un «Phone 7» qui devrait s’appeler Windows Phone. Pourra-t-il s’opposer à l’irrésistible ascension des Android, Blackberry et autres iPhones?

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Windows Mobile avait été un succès depuis son lancement en 2002. En revanche, Windows 6.1 manquait de souffle et 6.5 s’est carrément pris les pieds dans le tapis.
L’annonce enthousiaste de Microsoft s’inscrit dans la lancée, voici un an, de Windows 7. Le système d’exploitation compterait déjà 1 million d’utilisateurs en Belgique. Windows Phone s’inscrit donc dans cette stratégie « 3 écrans » du constructeur (télé, PC et téléphone).
 
L’approche de Windows Phone est à mi-chemin entre un système fermé  où tout est contrôlé par le constructeur  (iPhone) et un système ouvert où l’éditeur du système d’exploitation ne contrôle rien  (Android).
 
Ici, Microsoft crée un OS  mobile en imposant des spécifications hardware minimums. Les premiers smartphones Windows devront impérativement embarquer un processeur (snapdragon) de 1 GHz, un éran capacitif (multitouch), un APN de 5 MP, tous les capteurs (aGPS,  accélérateur,  boussole, capteur de proximité), une luminosité adaptative et un écran de plus de 3,5 pouces. Ce qui explique que, dans un premier temps, il s’agira de smarphones haut de gamme de 529 à 599 EUR.
 
Au total, une petite dizaine de modèles sont attendus dans le monde, conçus par 4 constructeurs: HTC, LG, Samsung et Dell. Ce dernier ne sera pas disponible en Belgique.
 
Un demi-million de développeurs aurait déjà téléchargé le kit de développement dans le monde, dont 150  en Belgique.
 
Les smartphones Windows seront vendus en magasin et par les trois opérateurs, sans exclusivité. Ils seront disponibles le 21 octobre.
Dans un an, d’autres modèles pourraient être lancés avec des spécifications moins haut de gamme et donc à des prix plus bas…
 
En conclusion, l’interface enfin différente de ce que font les autres smartphones (iPhone et Android) mérite le détour. Un bon point pour l’intégration des réseaux sociaux et son attrait tant pour l’utilisateur final que pour l’entreprise. Microsoft veut parier  sur la « consumérisation » de l’IT qui ne fait plus la différence entre un appareil domestique et un outil professionnel. Dommage que l’éditeur de Windows se limite, durant une année, aux seuls téléphones haut de gamme. 
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