Home/Online media/Le temps des Cybersquatters Le temps des Cybersquatters Cybersquatter : le métier n’est pas neuf, mais il prend des proportions inquiétantes contre lesquelles les entreprises doivent se protéger. 2009-09-09Comment Le cybersquatter passe son temps à détourner les internautes des sites qu’ils désirent visiter pour les orienter vers des liens concurrents, des sites pornographiques, des sites de malwares, des magasins en lignes illégaux et autres sites de publicité payants. Comment s’en défendre?L’inconvénient est que les entreprisses légitimes ignorent souvent cette pratique ou sont dans l’incapacité de connaître l’effet réel de ces détournements mafieux. Y compris en terme de réputation de leur propre marque et de leur propre image.L'une des techniques pour lutter contre le cybersquatter consiste à observer les nouveaux enregistrements de noms de domaines. Il existe des services qui peuvent alerter les entreprises lorsqu’une proposition de nom pourrait entrer en confusion avec une marque existante. Mais ces services sont coûteux : Cyveillance, par exemple, se fait rémunérer de 5.000 à 10.000 dollars par an.Mais l’information permet d’identifier le risque et de savoir qui est à l’origine de cet enregistrement litigieux. Une autre technique consiste à faire réaliser ses propres recherches via Google.La deuxième arme consiste à acquérir une liste de noms de domaines proches de celui du nom de la marque pour éviter que d’autres ne les achètent. Mais il faudra alors compter 6 euros par an et par nom. Bien moins cher pourtant que de les récupérer plus tard auprès d’un cybersquatter.Ensuite, lorsqu'il faut sévir, il est préférable de ne pas disperser ses forces et d’attaquer les sites qui causent le plus de dommages. Il faut donc se donner des priorités et non attaquer les sites tous azimuts. C'est ce qu’a fait Lego en Ciblant les cyberpirates les plus puissants et les plus efficaces.Enfin, poursuivre peut coûter cher, mais constitue un signe pour les candidats pirates qui préféreront s'en prendre à une entreprise moins "agressive". Newsletter Rejoignez gratuitement la communauté Digimedia et suivez chaque semaine l’actualité Enter your Email address