Des développeurs qui ont investi du temps et de l’argent dans des applications Twitter dans l’espoir d’en retirer du profit. Ces petites entreprises évoquent clairement leur désenchantement. Parmi eux figurent Paul Kinlan, créateur de Twollo.com, une application qui ajoute automatiquement des contacts à sa  « following list » lorsqu’un utilisateur poste un message contenant certains mots clé. Les clients qui paient pour obtenir ce service se sont sentis roulés par les piètres prestations de Twollo sans savoir que c’était en réalité la plate-forme qui était en cause.
Depuis le début des problèmes -le 6 août dernier- certains prestataires de services assurent avoir été en chômage technique durant plusieurs jours. Plus grave: il semble que Twitter ne sache toujours pas ce qui a provoqué les pannes de samedi dernier. Certains évoquent la création de botnets à partir du réseau
La conclusion  des développeurs est que Twitter doit atteindre de meilleures capacités de filtrage au niveau de l’application pour maintenir la qualité de service et détourner le trafic non-conforme. Ne serait-ce que pour éviter les attaques DDos de ces derniers jours. 
D’autres suggèrent de séparer les API du reste de l’application Twitter aux niveaux des réseaux et des serveurs. Les API disposeraient ainsi de serveurs séparés. Une alternative serait d’utiliser des serveurs plus distribués. Mais même ceux qui critiquent l’équipe de Twitter reconnaissent que la solution n’est pas simple.