Rappelons que l’accord de partenariat porte sur une collaboration au niveau des revenus publicitaires liés aux outils de recherche et, surtout, à l’usage de Bing (nouvel outil de recherche de Microsoft) par Yahoo.
La direction de Google a directement réagi en déclarant que ce partenariat (qui n’est pas –encore- une fusion et qui porte sur dix ans) pourrait porter préjudice au consommateur en réduisant la concurrence. La Commission américaine de la concurrence devra d’ailleurs entériner cet accord.
L’argument de Marissa Mayer, vice-présidente de Google est que le nombre des outils de recherche passera de 3 à 2, créant ainsi une situation d’oligopole susceptible de réduire l’innovation dans le secteur.
Mais une telle situation de quasi monopole n’existait-elle pas déjà ?
Selon Karsten Weide, analyste chez IDC, cet accord ne devrait pas vraiment porter atteinte à la suprématie de Google. « Cette situation va rendre Microsoft et Yahoo plus compétitifs, mais sans détrôner Google ». Avant l’annonce, Google représentait près de 79% du marché des outils de recherche, contre 11% pour Yahoo et 8% pour Microsoft. (StatCounter)
A en croire Ezra Gottheil, Analyst chez Technology Business Research Inc, l’annonce de mercredi ne devrait nullement forcer Google à modifier sa stratégie. Certains ne voient dans le nouvel accord qu’un essai de plus pour porter atteinte à Google. Et la liste des tentatives est déjà longue. Cet accord qui aura nécessité 18 mois de discussions n’a donc certainement pas pris Google par surprise.
Encore jeune, Bing n’est pas encore aussi précis (selon nos tests) que Google, mais la page d’accueil est plus jolie et une fois la listes des réponses affichées, faire la différence entre les deux concurrents devient très difficile.  A tester sur www.bing.be