Débourser 1000 euros pour un de ces congrès, c’est tout de même beaucoup d’argent... Ajoutons-y deux heures d’embouteillage et un temps pluvieux. Tout cela pour simplement rencontrer des sponsors, des orateurs ou des organisateurs. Où sont les personnes avec qui je peux commencer une affaire ? Est-ce bien utile ? Tant d’informations sont déjà disponibles sur le web, pourquoi encore se rendre à ces conférences ? Pour le networking ? Pour avoir l’image d’un « entrepreneur faisant partie d’un réseau » ? Où est la frontière entre contacts « réels » et « virtuels » ? Ai-je, en tant qu’homme, encore besoin de vrais contacts ? Je suis tout de même passé du stade d’animal humain à celui de bête numérique ? Si je suis seul, je contrôle quand même à chaque fois mes e-mails sur mon iPhone.
Et pourtant… Pourtant j’aime tant me balader à ces congrès consacrés à l’e-commerce, parce que je peux chatter en live, rencontrer des professionnels en chair et en os – dont certains sont entre-temps devenus mes « amis » - et toujours entendre des exposés intéressants. Ce sont essentiellement les présentations illustrées de cas réels qui sont, je trouve, enrichissantes et m’intéressent au plus haut point. La dynamique interactive en temps réel. La plupart des salles de congrès sont aujourd’hui modernes et équipées de hotspots WiFi gratuits. En soirée, un drink est souvent prévu où nous pouvons continuer à discuter – et tout le monde sait qu’un verre aide à délier les langues. Donc tout compte fait, ce n’est pas uniquement instructif et stimulant, mais aussi sympa et agréable. Car il faut bien l’admettre, les endroits ne manquent généralement pas de classe. Des hôtels chics, des salles de congrès modernes ou des théâtres branchés. Les « vrais » congrès me plaisent donc et sont un must.
Le lendemain matin ou même dans les embouteillages pour rentrer, j’envoie des demandes de e-linking sur plusieurs de mes communautés en ligne, où les contacts de la veille sont « virtuellement » confirmés. Vous êtes libre de les accepter ou de les refuser. Et oui, les intermédiaires virtuels me lient aussi à leur communauté où je découvre à nouveau de beaux profils et thèmes. Cela ne s’arrête jamais, cela évolue sans cesse. Open your mind ! Et si j’ose aussi quelque chose de « commercial », alors je crée un favori pour mes chemisiers Bivolino préférés ! En outre, tous les liens virtuels augmentent le classement de votre site e-commerce. Cela se traduit par davantage de chiffre d’affaires et signifie que vous n’avez pas fait cela pour rien.
« First socialize, then shop », entend-on parfois. L’un ne va donc pas sans l’autre : salons, congrès et séminaires complètent le monde du réseau virtuel. Cela demande du temps, tout comme d’ailleurs la mise à jour de vos pages sur toutes ces plates-formes sociales, mais il en va ainsi. Ne pas y participer n’est pas envisageable.
En effet, avant l’ère Internet, participer aux salons et aux congrès suffisait, mais aujourd’hui le cumul est de rigueur. L’ère du double réseau est née.