Réseaux sociaux d'entreprise, une approche créative et performante du knowledge management

Le monde change et les entreprises aussi, condamnées à évoluer pour préserver leurs avantages concurrentiels. La gestion des connaissances et l'amélioration des collaborations font partie de leurs priorités.  Une étude récente, par Frost & Sullivan pour Microsoft et l'opérateur Verizon, a montré que la qualité des collaborations est sans doute leur plus puissant levier de performance. C'est logique : nous faisons face à des mutations si rapides et à des problèmes si complexes qu'aucun individu ne peut les résoudre isolément. Il faut mieux travailler ensemble, accéder toujours plus vite aux idées et aux informations pertinentes, les faire circuler efficacement.

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Alors qu'hier, les usages professionnels envahissaient le domicile (Blackberry en tête), cette tendance s'inverse. Aujourd'hui, on est plus "tech savy" à la maison qu'au bureau. Pas étonnant dès lors que l'on constate un impact des réseaux sociaux sur la vie de l'entreprise. Car, au niveau privé, ils tendent déjà à remplacer les emails, comme le montre une étude récente de HitWise (groupe Experian) en Angleterre. Et aux USA, selon e-Marketer, ce sont plus de 43% des adultes qui visitent au moins une fois par mois un réseau social. Résultat : les grands cabinets de consultance et les experts en marketing ne jurent plus que par ces réseaux et les connexions qu'ils permettent. 

Leur utilisation à des fines professionnelles est devenue "hype". De nombreuses entreprises ont favorisé ou simplement toléré la création de communautés sur des réseaux grand public (principalement Facebook). Mais les écueils sont nombreux (sécurisation aléatoire, faible intégration avec le système IS de l'entreprise, difficulté de capitaliser réellement sur le contenu des échanges…) et les succès relatifs.

De fait, ce qui entraîne l'essor de l'Enterprise 2.0, c'est ce que Gartner appelle les ESS (Enterprise Social Software) : des applications qui adaptent les usages web 2.0 spécifiquement pour les entreprises. Parmi les acteurs identifiés dans leur "Magic Quadrant", un seul européen : le français blueKiwi. Déjà déployée au sein de nombreux groupes (Dassault Systems, BNP, Alcatel-Lucent..), cette plateforme intelligente permet à l'entreprise de s'organiser en communautés de collaborateurs, clients ou partenaires, et de lier dynamiquement individus et contenu. Les fonctionnalités font penser à Facebook, LinkedIn, Google… mais sur une plate-forme unifiée et sécurisée pour mettre à profit ces usages de façon professionnelle.

En Belgique, blueKiwi collabore avec Convergences, une société de knowledge management (KM) qui compte parmi ses clients les groupes Total et Nokia. Pour Pierre Portevin, son fondateur, on aborde une mutation aussi forte que l'arrivée de l'email. "Les ESS ne remplacent pas les mails, mais ils permettent de désengorger les mailboxes et favorisent l'accès rapide à l'information, notamment parce qu'ils permettent d'identifier les compétences implicites des collaborateurs, que l'on ne peut identifier par les outils traditionnels. Or ces compétences tacites représentent la grande majorité du savoir des entreprises, une richesse jusqu'ici dilapidée. Il y a encore quelques mois, les entreprises voyaient le web 2.0 avec méfiance. Aujourd'hui, elles sont en demandes de solutions concrètes. Avec blueKiwi, nous leur proposons à la fois une plateforme très sûre, user-friendly et qui a fait ses preuves. Mais nous leur offrons aussi les compétences indispensables pour paramétrer l'outil et le faire adopter. Car en fin de compte, c'est là que se situe l'enjeu principal."

Forts de leur avancées réussies avec leurs clients internationaux, blueKiwi et Convergences ont sans doute de beaux jours devant eux. 

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