Depuis leur déploiement, de nombreux médias en ligne constatent une baisse significative de leur audience. Des titres majeurs comme Business Insider et HuffPost rapportent une perte de plus de 50 % de leur trafic organique depuis l’introduction de cette fonctionnalité. Des chiffres qui contrastent fortement avec les déclarations faites par Google lors de sa conférence Google I/O en mai, où l’entreprise assurait que l’IA contribuerait justement à augmenter le trafic vers les sites web.

Réactions des éditeurs
Face à cette menace, les éditeurs explorent de nouveaux modèles économiques pour compenser la perte de trafic et préserver la viabilité du journalisme en ligne. Certains ont déjà franchi le pas en signant des accords avec des entreprises d’IA. C’est notamment le cas du Times, qui a conclu un partenariat avec Amazon pour licencier son contenu éditorial, utilisé pour entraîner les plateformes d’IA du géant technologique. D’autres éditeurs, comme The Atlantic, ont également choisi de collaborer avec OpenAI.

La start-up Perplexity propose un modèle différent : partager les revenus publicitaires avec les éditeurs de presse lorsque son chatbot met en avant leur contenu journalistique dans les réponses fournies aux utilisateurs.