La Cnil réalise une étude pour limiter le pistage illégal des données

La commission nationale de l’information et des libertés (Cnil) lance une étude afin de déterminer si les données de localisation permettent de ré identifier les personnes concernées.

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Pour une durée de 15 mois, la Cnil se penche sur l’accès des données de géolocalisation. Les données sont souvent récoltées par les applications mobiles et ensuite commercialisées, c’est d’ailleurs de cette manière que la Cnil s’est procuré un échantillon de données. Cela se fait auprès des courtiers en données, il joue un rôle intermédiaire entre les vendeurs et les acheteurs. La commission s’est donc fait passer pour un client lambda et a demandé un échantillon gratuit des données en France.

L’échantillon comporte des données de localisation associées à environ cinq millions d’identifiants publicitaires de smartphones. Après une première analyse, la Cnil déclare qu’une partie des données sont authentiques et si lors de son étude elle arrive à identifier les données des personnes concernées alors sa mission sera de les avertir.

En plus de cet échantillon, l’étude se porte également sur les données accessibles à tous comme l’agenda ouvert des personnalités publiques, des cartes de la densité de la France, des données provenant de l’annuaire universel, etc.

Au cours de l’étude, la commission diffusera les résultats de l’avancée de leur recherche.

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