Quelque 100.000 vélos sont volés chaque année en Belgique. Un fléau contre lequel trop peu de solutions existent actuellement. 
Partant du constat que « ni les antivols, ni les assurances et encore moins les traceurs ne constituent des solutions totalement efficaces », la start-up bruxelloise Owlee a décidé de mettre au point une application permettant à ses utilisateurs de consulter, d’évaluer et de partager les meilleurs emplacements de stationnement du pays. 

Sur base des renseignements fournis, la solution propose un indice de sécurité dynamique (de 0 à 100) permettant d’informer le cycliste sur le risque de vol associé à chaque emplacement. 

« Le moteur de l’application est notre communauté d’utilisateurs. Son fonctionnement est basé sur la confiance. Nous recueillons des données pour garantir l’authenticité des avis déposés et travaillons sur la robustesse de l’indice de sécurité pour proposer l’évaluation la plus fiable possible du risque associé à un emplacement de stationnement », a expliqué Romain Foncier, co-fondateur et développeur de l’application.

L’application mobile offre également un grand nombre d’informations permettant aux cyclistes de mieux stationner leurs vélos, comme des photos, avis de la communauté, nombre d’emplacements disponibles, nombre d’incidents rapportés. 
L’application prévient ainsi le risque de vol, facilite la recherche d’un emplacement adapté, mais aide aussi les autorités en rendant plus accessible le formulaire de déclaration de vol digital.

Si le vélo représente une solution pour désengorger et apaiser les villes, le manque d’infrastructures et le sentiment d’insécurité restent les principaux freins à son adoption généralisée. En 2020, plus de 200.000 Ebikes ont été vendus à un prix moyen dépassant les 2.350€ en Belgique.

L’application Owlee doit donc permettra à leurs propriétaires de prédire la probabilité de chances de se faire voler leur vélo en fonction de l'endroit où il est stationné. 

« L’application récompense les membres les plus actifs grâce à un système de points. Nous aimerions convertir ces points d’expérience virtuels en récompenses concrètes pour inciter de manière ludique davantage de personnes à se déplacer à vélo », a encore indiqué le co-fondateur de l’entreprise.