L’investissement dans les start-ups a le vent en poupe

En un mois à peine, un peu moins de 300 millions d’euros ont été injectés dans les start-ups belges. De quoi marquer une performance jamais enregistrée jusque-là.

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Ces dernières années, les tours de table des sociétés de croissances belges non cotées en Bourse (start-ups, scale-ups et biotech) ont battu tous les records.

Le compteur s’élèverait à 286 millions d’euros levés tandis que le premier trimestre de 2021 avait atteint 270 millions d’euros. Les trois plus grandes opérations depuis le début de cette année (Deliverect, Cowboy et Nobi) ont porté, à elles seules, 216 millions d’euros.

Une nouvelle licorne belge

L’opération qui sort du lot en janvier est Deliverect. L’entreprise gantoise, qui facilite l’automatisation de la prise de commande en ligne de repas a levé à elle seule, 150 millions de dollars (soit 132 millions d’euros). Une opération qui lui permet d’entrer dans le club belge très fermé des licornes avec une valorisation de 1.4 milliards de dollars (soit 1,23 milliards d’euros).

De manière générale, on observe sur le marché belge, des levées de fonds plus rapides, aux montants plus conséquents. Un changement dû en grande partie au fait que les investisseurs étrangers ainsi que les entrepreneurs belges semblent se connaître de mieux en mieux.

Si la question de la durabilité du rythme élevé du système de financement des start-up belges n’effraie pas, en revanche, celle de la valorisation se pose. Les entreprises technologiques cotées ont été durement touchées par les marchés boursiers depuis le début de l’année, ce qui entraîne aussi des répercussions sur le non coté. C’est mécanique : si les marchés boursiers sont moins attractifs, les sorties de société se font à des conditions moins favorables. In fine, on met moins sur la table au moment d’investir. Une menace qui guette aujourd’hui les sociétés de croissances.

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