Decathlon et E-Health Valley sont à la recherche de startups sport et santé

Le géant du commerce d’articles sportifs et l'incubateur bruxellois soutiendront une dizaine de startups actives dans la santé. Un réseau d'experts sera en charge de l’accompagnement.

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Decathlon continue sa lancée dans le monde de l'entrepreneuriat. Cinq mois après avoir lancé Jump, son premier programme d'incubation, le géant du commerce sportif s’y remet. Mais cette fois Decathlon ne sera pas seule, puisqu’elle a lancé ce mardi "Move Well" - un appel à projets afin de soutenir les projets innovants dans le domaine du sport et de la santé - en partenariat avec le nouvel incubateur E-Health Valley.

Déjà à l'aise avec le sport, il n'était pas inintéressant pour Decathlon de s'associer à un autre expert pour le domaine de la santé. Le géant du commerce sportif s’est donc intéressé au nouvel incubateur bruxellois. Lancé discrètement il y a un an, E-Health Valley se focalise sur les projets en rapport avec la santé et le sport. Installée à Anderlecht, la nouvelle structure bénéficie d'un conseil d'administration assez imposant avec notamment à son bord Michael Verschueren, entrepreneur et membre du board du sporting d'Anderlecht, Pierre Rion, entrepreneur et investisseur, et Bart Becks, cofondateur de BeCentral.

En collaborant dans le projet Move Well, les deux nouveaux partenaires espèrent rapidement susciter l'intérêt des jeunes pousses. "L'appel à projets durera un mois. Sur la base de ce qu'on a pu observer ailleurs, on table sur 50 à 100 candidatures. Suivant leur qualité, on en retiendra entre 5 et 10%", souligne Marius Declerck, le responsable du projet Move Well.

Six domaines de prédilection

Pour cette première collaboration, les responsables ont élargi le champ de travail. "Nous souhaitons soutenir les projets allant de l'idée à l'étape juste avant la première levée de fonds", assure Marius Declerck. Du côté des domaines d'activités, le spectre est également assez étendu. "On analysera toutes les candidatures mais on a pointé six grands domaines précis (physiothérapie 4.0, science du comportement, promotion du sport chez les malades chroniques…). On considère que pour ces derniers, il y a de véritables manques. En proposant un projet dans l'un de ces domaines, les porteurs du projet ont plus de chances de susciter l'intérêt de nos partenaires", précise le responsable.

Outre l'expertise commerciale de Decathlon, les partenaires du programme Move Well ont fait appel à une série d'experts. L'hôpital Saint-Pierre, Partenamut, l'ULB sont quelques-uns des noms qui apporteront leurs connaissances sur des sujets bien précis. "Lorsque nous avons obtenu le partenariat avec Decathlon, l'intérêt pour le projet s'est emballé. Mardi, le jour officiel du lancement, Axxon, l'association professionnelle des kinés, s'est encore ajoutée aux partenaires", précise Marius Declerck.

Entrée dans le capital

Chaque startup sera soutenue entre six mois et un an. "Il n'y a pas de parcours prédéfini car chaque besoin est différent. La relation avec les partenaires sera propre à chaque projet. On assure juste que, via nos contacts, on pourra s'attaquer aux problèmes précis de chacun, que ça soit au niveau technologique, trouver des clients ou pour lever des fonds, par exemple."

Un soutien financier est également prévu en plus de la partie conseil. E-Health Valley injectera systématiquement entre 10.000 et 40.000 euros dans les startups. L'incubateur ne dépassera jamais 10% des parts de la société. Par contre, Decathlon ne souhaite pas s'engager financièrement. En tout cas, dans un premier temps. "Mais l'accompagnement pourra aussi permettre de lever des fonds via des investisseurs externes. Il n'est pas non plus exclu que nos partenaires externes prennent des parts ou que certains membres du CA d'E-Health Valley souhaitent investir à titre personnel", affirme Marius Declerck.

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