Home/ Start-up /Be+Sports lève 500.000 euros Be+Sports lève 500.000 euros La jeune entreprise namuroise Be+Sports vient de lever 500.000 euros. L’entreprise, qui est spécialisée dans la transformation digitale dans le monde du sport, compte près de 700 clubs et fédérations comme clients. 2021-02-17Comment Souvent, les fédérations et les clubs sont souvent bien plus habiles sur leur terrain de sport favori que lorsqu'ils doivent accompagner leurs membres sur internet. C'est particulièrement visible lorsqu'il s'agit de réserver un terrain, d'encoder un résultat ou d'inscrire une équipe à un match. "Il y a effectivement un retard au niveau du digital", confesse Bruno Patris. Si le sujet l'intéresse particulièrement, c'est parce qu’il essaye d’améliorer la situation depuis 2014. Il a fondé la start-up Be+Sports avec Simon Arickx. Installée à Namur, elle est spécialisée dans la digitalisation du sport. "Dans un premier temps, l'ambition était surtout d'apporter un support numérique. Nous avons donc d'abord développé pas mal de sites", explique le patron. Au fil du temps, l'offre de l'entreprise s'est élargie. "L'idée est désormais de proposer une offre 360 degrés. On souhaite répondre à la fois aux besoins administratifs des clubs, à l'aspect sportif qui intéresse les membres, et au volet communication entre le club et les sportifs", précise Bruno Patris. Tailles différentes, problèmes identiques Afin de rentabiliser au mieux le marché, l'entreprise a segmenté son offre. "Nous avons une offre pour chaque niveau, de quelques centaines d'euros par an pour les clubs, à plusieurs milliers pour les fédérations, en passant par les centres sportifs. On a rapidement constaté que les problèmes étaient à des échelles différentes, mais très semblables." Par exemple, un club cherchera à optimiser l'utilisation de ses terrains pour les entraînements et les mêmes questions de planning apparaitront pour la fédération en charge d'organiser les compétitions chaque week-end. Be+Sports compte parmi ses clients des références notables, comme la fédération de basket ou de football en salle. "On travaille également avec 600 clubs et plusieurs centres sportifs, dont ceux de Molenbeek, Gembloux, Mounier", explique le responsable. Depuis 2019, l'entreprise de huit personnes est rentable avec un bénéfice de 93.000 euros. Le chiffre d'affaires était, lui, d’environ 200.000 euros. "L'ambition désormais est de passer d'une offre de services à une autre beaucoup plus intégrée et donc avec un potentiel de croissance bien plus important. On souhaite s'inspirer du modèle Odoo mais pour les structures actives dans le sport, qui ont des besoins très spécifiques", affirme Bruno Patris. Intérêt espagnol Be+Sports peut désormais compter sur le soutien d'une série d'investisseurs pour y parvenir. La société vient tout juste de décrocher une première levée de fonds de 500.000 euros. L'opération s'est faite auprès de Sambrinvest, Digital Attraxion ainsi que des investisseurs privés via Be Angels. Cet argent devrait permettre d'accélérer le déploiement. La Belgique sera la priorité de même que l'Espagne. "Des raisons privées" ont également amené la jeune entreprise à se lancer dès 2017 dans le sud de l'Europe - elle dispose notamment d'un bureau à Séville. "Aujourd'hui, la majorité de notre chiffre se fait encore en Belgique mais nous avons déjà environ 300 clubs en Espagne", précise le patron. Bruno Patris préfère d'ailleurs s’intéresser d'abord au pays ibérique avant même de viser le nord de la Belgique. "Il y a toutefois une réflexion au sein de l'entreprise. L'expérience en Espagne a montré qu'il faut une personne ayant la culture et pas seulement la langue. Si l'on souhaite s'attaquer vraiment à la Flandre, nous devrons recruter. Pour le moment, le focus se fait donc sur la Belgique francophone, l'Espagne et la France", souligne le responsable. Newsletter Rejoignez gratuitement la communauté Digimedia et suivez chaque semaine l’actualité Enter your Email address