Dégringolade du marché publicitaire

L’année dernière, la pression publicitaire dans les grands médias - hors digital - a reculé de 15%. Le marché est revenu à ses chiffres de 2019.

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Le marché publicitaire ne cesse de présenter de mauvais chiffres. Alors que les agences médias - qui représentent 80% des investissements publicitaires en Belgique - ont vu leur chiffre d'affaires baisser de 11% à 1,045 milliard d'euros, voici maintenant ceux du marché publicitaire qui mesure la pression publicitaire dans les médias traditionnels (TV, presse, affichage, radio...), hors digital.

Compilés par le bureau d'études Nielsen et analysés par l'agence médias Space, les chiffres du marché publicitaire ont reculé de 15% du marché à 3,3 milliards d'euros. Il faut noter qu’il s'agit de chiffres bruts avant les remises commerciales. C'est pourquoi on parle dans le marché davantage de pression publicitaire que d'investissements réels.

Tous les médias dits classiques présentent des chiffres moins bons que d’habitude : la télévision, qui a été fortement consommée durant les périodes de confinement, s'en tire le mieux avec un recul de seulement 10%. À l'inverse, le cinéma, dont les portes ont été fermées lors de deux confinements, chute de 65%. La presse recule de 16%, la radio de 14% et l'affichage de 23%, ce qui est logique en période de confinement où les consommateurs sortent moins de chez eux ou n’ont pas la possibilité de faire ces sorties.

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