Le secteur fiduciaire paré au (re)décollage numérique

Face à la crise, la digitalisation des experts comptables s’accélère pour accompagner la reprise économique de leurs clients. Voici comment la technologie s’est imposée comme principal axe de transformation de ce secteur particulier.

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Pas moins de 82% des comptables affirment aujourd'hui que les clients demandent une offre de services toujours plus large, indique une étude (Practice of Now) menée auprès de 3.298 comptables dans le monde entier. 

Cette dernière révèle que les professionnels du secteur fiduciaire évoluent rapidement et sont devenus les acteurs essentiels d’un écosystème aux modes de fonctionnement en totale redéfinition. 
En effet, la digitalisation et les demandes croissantes des clients entraînent des disruptions et des innovations dans tout le secteur aussi bien en matière d’usages que de processus.

La grande majorité des comptables déclare ainsi que les clients demandent davantage de conseils aux entreprises et de services de consulting. Ceci, alors que 87 % s'accordent à dire qu'ils attendent plus de flexibilité et un meilleur service sans augmentation des tarifs. De plus, 83 % des comptables déclarent que les effets de la technologie et de la digitalisation les ont poussés à investir plus et plus rapidement pour suivre l’évolution du marché.

Le rapport montre également que la profession a bien pris le virage de la digitalisation : « elle est donc bien équipée pour aider ses clients qui font face à l'incertitude économique ».
La majorité d'entre eux sont convaincus qu'ils peuvent fournir des prestations de gestion et de conseil aux entreprises (79 %), des conseils sectoriels (75 %), et d’implémentations technologiques allant au-delà des produits comptables et financiers (73 %).

Les comptables ont pu réaliser cette tâche grâce à l'adoption et l’utilisation de technologies de pointe. Plus de la moitié (54 %) déclarent qu'ils peuvent fournir un service plus rapidement aux clients grâce aux nouvelles technologies telles que l'automatisation et l'IA. Tandis que 43 % d’entre eux estiment que ces dernières leur ont permis d’améliorer leurs services et la satisfaction de leurs clients. 
La quasi-majorité des comptables (91 %) pensent que les nouvelles technologies apportent de la valeur à leur entreprise, et 44 % se décrivent comme des avant-gardistes - contre seulement 35 % l'année dernière.

« Malgré la crise mondiale actuelle, nous assistons à l'émergence d'une industrie comptable nouvelle et compétitive. Au lieu de céder sous le poids des demandes croissantes des clients et des perturbations mondiales, les entreprises adoptent les nouvelles technologies en vue de s’adapter et de prospérer. Les pratiques plus traditionnelles doivent maintenir la cadence, sans quoi elles pourraient être larguées face aux demandes des clients dans cette nouvelle norme », a indiqué Guillaume Hoffmann, Managing Director chez Sage Belgique et Luxembourg.

L'étude révèle en outre que les exigences croissantes des clients et les évolutions technologiques forcent l'émergence d'un nouveau type de profession. Plus de la moitié (51 %) des personnes interrogées estime que les jeunes comptables doivent être capables d’apporter des conseils financiers aux entreprises, notamment sur les flux de trésorerie et les plans prévisionnels. Pour fournir ces compétences, davantage d'entreprises sont prêtes à recruter des profils provenant d’autres secteurs d’activités : 82 % se disent ouvertes au recrutement de candidats sans formation comptable, provenant de services type responsable de compte ou clientèle.

Les nouveaux talents sont également devenus une source vitale d'innovation : 84 % des comptables s'accordent à dire que les jeunes employés ont des attentes, des attitudes et des compétences progressistes. 
 
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