Chatbots, réalité virtuelle, intelligence artificielle, blockchain et marketing vocal… Ces dernières années, la technologie marketing est devenue un incroyable terrain de jeu pour les entreprises qui développent des plateformes destinées aux marketers. Vu le caractère très international de ces activités, le jury Marketing Technologies décernera deux prix : Best Belgian Marketing Technology et Best International Marketing Technology. « C’est un marché qui évolue extrêmement vite, constate Laurent Deramaix, président du jury et CEO de Business Elements. La plupart des marketers auront du mal à vous énumérer spontanément cinq nouvelles plateformes belges ou non américaines. C’est la raison pour laquelle nous avons créé ces deux sous-catégories. La catégorie belge permettra de découvrir des acteurs locaux, tandis que la catégorie internationale lèvera un coin du voile sur les plateformes européennes encore méconnues. »

D’une idée à l’autre

Malgré les nombreuses tendances technologiques auxquelles la martech peut se raccrocher, Deramaix ne pense pas que les projets en lice se concentreront sur une ou un petit nombre de ces tendances.  « Cela limiterait par trop la portée de cette catégorie, estime-t-il. D’autres aspects doivent aussi entrer en ligne de compte. Je pense notamment au caractère innovant de la technologie. Elle doit apporter quelque chose de différent, être bien acceptée, mais aussi se montrer généreuse. J’aime quand une technologie innovante devient le moteur d’autres innovations. »

Données et impact

La vision de Deramaix se reflète dans les critères du jury, tels que l’innovation ou le taux de pénétration, mais la liste de desiderata inclut aussi des éléments tels que le dashboarding et le reporting, ainsi que l’utilisation intelligente des données. Le président du jury veut élargir le champ de vision. « Nous apporterons une attention particulière aux technologies qui s’intègrent bien dans un modèle centré sur les données. Quels sont les systèmes de mesure prévus et comment débouchent-ils sur des actions concrètes ? C’est là un point important. » Enfin, le jury examinera de près l’exécution et l’impact. En effet, le succès d’une technologie ne dépend pas uniquement de sa performance. « Il faut aussi en déterminer l’impact réel. Est-elle facile à implémenter, quel soutien faut-il prévoir et quelle est sa valeur pour les activités de l’entreprise ? »

Raconter des histoires à l’aide de la technologie

Ce sont des éléments qui ne sont pas toujours faciles à présenter. Quels conseils Laurent Deramaix souhaite-t-il donner aux candidats ? « La catégorie a ceci de particulier qu’elle ne porte pas sur des business cases, mais sur des plateformes, répond-il. Néanmoins, le lien avec l’impact sur les activités est important. Cela ne doit pas rester trop abstrait. Ce qui nous intéresse, c’est comment ces technologies créent de la valeur pour le marché belge. Montrez donc un exemple concret, racontez une histoire. Et c’est encore mieux si on nous donne ensuite la possibilité de visiter la plateforme. »

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« La technologie marketing doit être généreuse »

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Cette année, Laurent Deramaix présidera le jury des IAB Mixx Awards. Il nous fait part de ses attentes.

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Cet automne, les IAB Mixx Awards récompenseront les meilleurs projets martech en Belgique et à l’international. Le président du jury, Laurent Deramaix (Business Elements), nous livre ses attentes.

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La martech se prête difficilement au storytelling et les données ne cessent de gagner en importance. Un avant-goût de ce que les IAB Mixx Awards nous réservent.

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« La technologie doit apporter quelque chose de différent, être bien acceptée, mais aussi se montrer généreuse. J’aime quand une technologie innovante devient le moteur d’autres innovations. »