La pandémie a mis un coup d'arrêt violent à l'économie. Et 373 jeunes pousses belges s'en inquiètent. Personne ne sera, semble-t-il, épargné, même les plus agiles. Elles écrivent en coeur : "Nos startups et scaleups sont confrontées à un défi qui menace leur existence : les problèmes de liquidité imminents. Pour faire face à cette menace, l'écosystème belge des start-ups demande à nos gouvernements fédéral et régionaux de soutenir nos startups et nos scaleups par le biais d'une garantie de l'État." 

Si elles mettent en avant leur volonté de prendre à bras le corps l'urgence que pose l'invisbile coronavirus, elles n'en demeurent pas moins elles-mêms fragiles : " La majorité de nos startups et de nos scaleups voient les clients reculer, les nouveaux contrats être reportés, les investisseurs et les financiers freiner. Plus de la moitié des start-ups numériques ont une durée de vie d'environ six mois en raison d'un manque de réserves financières. Ce problème va bientôt nuire à la compétitivité de nos start-ups et de nos scaleups dans une économie mondialisée en rapide évolution. Elle conduira à la dissolution presque complète de l'écosystème des start-ups belges.

C'est pourquoi elles sollicitent que les prêts bénéficient d'une garantie de l'Etat à hauteur de 75%. Elles estiment en effet que, lorsqu'une startup/scaleup réussit à obtenir 25 % de son besoin de financement, le gouvernement dispose de solides preuves de sa viabilité. Elles ajoutent : "En tant qu'écosystème belge des start-ups, nous apprécions les efforts qui sont déjà faits, comme le programme de 250 millions d'euros du gouvernement flamand pour fournir des prêts subordonnés aux start-ups flamandes. Nous encourageons les gouvernements bruxellois et wallon à faire de même pour leurs start-ups. En plus de la garantie de l'État que nous proposons, de telles mesures font une différence positive pour notre écosystème de start-ups belges.

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