Les start-ups belges négligent leur direction

A peine 8% des jeunes entreprises belges disposeraient d’un conseil consultatif et seulement 20% d’un conseil d’administration, relève une étude réalisée par Deloitte et la Vlerick Business School. Des organes pourtant jugés utiles aux performances d’une entreprise.

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Le conseil consultatif et le conseil d’administration peuvent avoir un impact conséquent sur les performances d’une entreprise, indique l’étude « Rising Star Monitor » menée par la Vlerick Business School et Deloitte auprès de 173 jeunes entreprises belges à fort potentiel de croissance.

Pourtant, trop peu de start-ups belges à fort potentiel de croissance sont dotées de tels organes de direction. 
En effet, seuls 8 % d’entre elles disposent d’un conseil consultatif et 20% d’un conseil d’administration. 

Bien que leur existence ne soit pas requise par la loi, un conseil consultatif peut, rappelle l’étude, « prodiguer de précieuses recommandations et formuler des suggestions non contraignantes ». 

Et de conclure que 40 % des entreprises axées sur leur croissance qui ne disposent pas encore d’un conseil consultatif prévoient toutefois d’en mettre un en place à l’avenir. Les entreprises moins ambitieuses à ce niveau ne sont que 10 % à l’envisager.

Ces taux faibles s’expliqueraient par plusieurs facteurs : « la création d’un conseil consultatif ou d’un conseil d’administration implique de céder une partie du contrôle à d’autres intervenants ou de permettre une certaine interférence extérieure, ce que les fondateurs ne sont pas toujours enclins à accepter. Ou alors, bon nombre de ces jeunes entreprises n’éprouvent simplement pas encore le besoin de disposer d’un tel organe de direction », a indiqué Veroniek Collewaert, professeure d’entrepreneuriat à la Vlerick Business School,

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