Où se situent les sociétés belges en matière d'adoption numérique?

PwC et Oxford Economics ont sondé plus de 2.200 cadres commerciaux et informatiques supérieurs de 53 pays et plus de 30 secteurs industriels. Sur 10 années de mesure du Digital IQ, un constat s'impose: la plupart des organisations n’ont pas consenti suffisamment d’efforts pour suivre le rythme de la révolution numérique.

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Les sociétés belges sont en avance par rapport au reste du monde sur certains points d'évaluation du Digital IQ mais pour la majorité elles sont à la traîne en amtière d'adoption numérique. Elles estiment, par exemple que les compétences numériques de leurs organisations et et de leurs dirigeants sont supérieures à celles de leurs homologues dans le monde. En même temps, elles sont moins enclines à dire que leurs PDG est un champion du numérique (60% contre 68% dans le reste du monde). Il semble y avoir un problème à définir clairement le "numérique" au sein des entreprises belges, puisque 50% des sondés en Belgique explique que le numérique est uniquement synonyme d’informatique pour eux. Et les CIO de notre pays pourraient s’améliorer : 63% des sondés estiment le Digital IQ de leurs CIO supérieur à 70 contre 83% dans le reste du monde.

Lorsque PwC a débuté le baromètre Digital IQ en 2007, des technologies comme le social, le mobile, le cloud et l’analyse de données étaient encore dans une phase exploratoire. Aujourd’hui, de nombreuses technologies sont en train d’émerger : l’Internet des objets (IoT) et l’intelligence artificielle (IA), les éléments fondateurs de la prochaine génération du numérique ; la robotique, les drones et l’impression 3D, des machines qui étendent la portée de la puissance informatique au monde matériel, la réalité augmentée (RA) et la réalité virtuelle (RV), qui imprègnent les domaines physiques et numériques ; et la « blockchain », une nouvelle approche de la comptabilité de base sous-jacente aux transactions commerciales. 

Malheureusement, a plupart des sociétés ne sont pas mieux préparées en 2017 pour adopter les technologies émergentes qu’elles ne l’étaient il y a une décennie. Par contre, les responsables belges sont beaucoup enclains à explorer ces technologies émergentes dans les trois prochaines années (57% contre 31% pour le reste du monde).

Les sociétés belges consentent déjà de gros investissements dans l’IA et espèrent augmenter leur implication dans ce domaine dans les années à venir : 57% investissent aujourd’hui et ce nombre devrait atteindre les 70% d'ici trois ans. Dans l’intervalle, elles sont moins axées que leurs homologues internationaux sur l’IoT (43% exactement investissent fortement aujourd’hui dans le domaine contre 74% hors de nos frontières).

Le facteur humain

L’expérience humaine est une dimension importante du Digital IQ ; pour tirer un maximum de valeur de la technologie, les organisations doivent créer des cultures numériques qui s’adaptent au changement, qui se concentrent sur le client et l'expérience globale. Sans oublier de développer le mix adéquat de compétences au sein de leur personnel. 

Les sociétés belges sont pratiquement semblables à leurs pairs dans le monde en ce qui concerne les profils recrutés en interne dans les domaines tel que l’analyse des données (83%), la cybersécurité (83%) et le déploiement commercial des nouvelles technologies (87%). D’autres domaines pourraient être améliorés : 57% expliquent posséder des compétences hautement développées dans la stratégie et la planification numériques, contre 78% pour leurs homologues mondiaux.

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