ListMinut, première plateforme agréée de la loi sur l’économie collaborative

Le 1e mars s’inscrit dans l’histoire de l’économie collaborative : la nouvelle loi votée en juillet 2016 sous l’impulsion d’Alexander De Croo entre enfin en vigueur ! À l’origine des discussions concernant cette nouvelle législation, ListMinut est aujourd’hui la première plateforme à être reconnue en tant que plateforme agréée de l’économie collaborative.

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L’économie collaborative sort (enfin) de la zone grise. Et c’est tout bénéf’ pour les utilisateurs des plateformes telles que ListMinut, MenuNextDoor, Flav’r ou encore Deliveroo. Concrètement, les prestations pourront se faire dorénavant de manière 100% légale et transparente, tout en permettant au prestataire de bénéficier d’un taux d’imposition plus avantageux, à savoir 10% du montant brut de la prestation. Ces impôts seront prélevés directement par la plateforme et le prestataire de service n’aura plus aucune formalité à remplir.

Qu’est-ce que cela change concrètement ?

Jusqu’à aujourd’hui, lorsqu’une personne réalisait des services rémunérés de manière occasionnelle, les revenus devaient être déclarés en tant que « revenus divers ». Ceux-ci étaient soumis à un taux d’imposition de 33%. Un grand problème résidait dans le fait qu’il n’y avait pas de limite claire entre « occasionnel » et « professionnel ». En effet, une personne réalisant des baby-sittings de manière récurrente pouvait être considérée comme professionnelle et dès lors être obligée de s’assujettir au statut social d’indépendant, avec toutes les obligations qui y sont liées. Un client qui faisait appel à un baby-sitter qui ne déclarait pas ses revenus était lui aussi en situation illégale.

Désormais, il y a une limite claire, qui est fixée à 5.100€ (montant indexé pour 2017) en dessous de laquelle les prestations sont considérées comme occasionnelles. Comme mentionné précédemment, en passant par une plateforme agréée, le prestataire bénéficie d’un taux d’imposition plus avantageux, à savoir 10% du montant brut de la prestation qui seront prélevés directement par la plateforme.

L’entrée en vigueur de cette nouvelle législation tombe donc à pic, au moment où le fisc vient d’annoncer qu’il allait multiplier les contrôles envers les potentiels fraudeurs. Si l’on ajoute les commissions prélevées par les plateformes pour leurs frais de fonctionnement, on arrive à un total de 20 à 25% de coût supplémentaire par rapport au fait de faire appel à une personne « au noir ». C’est le prix à payer pour avoir la garantie de faire appel à une personne de confiance, assurée, de manière 100% transparente et légale. Le prix de la conscience tranquille si l’on peut dire, et qui reste toujours moins cher que les 33% à payer lorsque l’on ne passe pas par une plateforme agréée.

Pour les prestataires de services aussi, il s’agit d’une réelle aubaine. En effet, chaque citoyen belge peut désormais gagner jusqu’à 5.100€ bruts par an (soit plus de 400€ par mois) de revenus complémentaires, en toute légalité. Aucune formalité administrative et un taux d’imposition avantageux, de quoi en convaincre plus d’un de mettre à profit ses compétences tout en rendant service à ses voisins.

Chaque citoyen, ou presque…

Comme l’explique Jonathan Schockaert, co-fondateur de la plateforme ListMinut, « tout le monde ne peut pas faire tout et n’importe quoi. Nous ne voulons pas mettre nos clients en relation avec n’importe qui. C’est pourquoi nous rencontrons et sélectionnons personnellement les prestataires de service sur ListMinut. L’objectif est de permettre au client de se faire aider de manière sûre, légale et bon marché. Et les possibilités sont infinies : trouver un prof particulier pour ses enfants, une personne qui s’occupe de l’entretien du jardin, une qui vient monter les meubles ou encore un voisin prêt à nous donner des cours de guitare… de plus en plus de monde fait appel à différents prestataires de services pour les aider dans la vie de tous les jours. »

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