Les résultats de la deuxième édition de l’étude sur la protection des données (Global Data Protection Index) -réalisée par la société Vanson Bourne auprès de 2 200 organisations dans le monde pour le compte de EMC- révèlent une fois de plus que les entreprises, malgré une meilleure défense contre les risques de fuites de données traditionnels, ne sont toujours pas préparées à affronter les nouvelles menaces émergentes.

Ainsi, deux domaines seraient à protéger en priorité. Près d'un quart (23%) des entreprises interrogées ont subi une perte de données ou une perturbation des systèmes en raison d'une violation de la sécurité extérieure. Les entreprises sont donc de plus en plus confrontées à des menaces visant leurs données primaires, mais également leurs données de sauvegarde et de protection.

Il ressort également de l’étude que plus de 70% des sociétés interrogées ne sont pas certaines de pouvoir récupérer leurs systèmes ou leurs données en cas de perte ou d'arrêt inattendu. Concernant les performances des data center, 73% des sondés déclarent ne pas être totalement sûrs que leurs solutions pourront s’adapter à l’accélération du rythme des performances et aux nouvelles capacités du stockage flash.

Et à l’étude de se demander si le Cloud public peut se révéler un environnement imperméable à la sécurité : « 80% des entreprises indiquent qu’elles hébergeront dans le Cloud public au moins une partie des 8 applications clés (emails, CRM, ERP, entreposage des données (data warehousing), systèmes de support clients, CMS, Business Intelligence, archivage et applications de productivité) au cours des deux prochaines années.

Malheureusement, à peine la moitié d’entre elles protège leurs données hébergées dans le Cloud contre les risques de corruption et de suppression.