Le groupe LG, qui a perdu de l'argent l'an dernier dans les mobiles, a présenté le G5, son premier smartphone modulaire, avec système sonore de Bang & Olufsen et objectif à 135°, tandis que Samsung a une nouvelle fois opté pour deux versions de son smartphone Galaxy S, le Galaxy S7 avec un écran plat de 5,1 pouces et de l'autre une variante "Edge" avec un écran incurvé de 5,5 pouces.

Le principe du smartphone modulaire de LG est de réunir des modules séparés que les utilisateurs peuvent changer à leur gré.

Samsung, qui cherche à regagner des parts de marché, avait emmené sur son stand le patron de Facebook pour une apparition surprise. Mark Zuckerberg a vanté les mérites de la réalité augmentée. Des centaines de personnes se sont précipitées sur la scène pour enregistrer l'événement.

Analystes et investisseurs ont salué les fonctionnalités du nouvel appareil LG, qu'ils pensent suffisamment innovant pour relancer les ventes, mais ils sont restés circonspects quant à l'offre de Samsung, dont les progrès sont jugés plus marginaux.

Sortir du lot

"Je pense qu'il est possible que la branche mobile de LG se rétablisse à l'occasion du lancement de son nouveau produit, puisque des changements importants ont été apportés avec le G5", commente Park Jung-hoon, gérant de portefeuille chez HDC Asset Management. "Le Galaxy S7, en revanche, n'a pas l'air de créer un tel emballement", a-t-il ajouté.

Ces derniers appareils dont une partie seront équipés de processeurs Exynos de Samsung et les autres du Snapdragon 820 de Qualcomm, ont un design pratiquement identique à celui de leurs prédécesseurs.

Alors que la croissance du marché mondial des smartphones ralentit, le cabinet d'études TrendForce s'attend à ce que les livraisons de Samsung diminuent de 4% cette année, avec une érosion de sa part de marché à 22,2%.

"La difficulté, sur le marché des smartphones très uniforme, est de se distinguer. Du point de vue du design et des fonctionnalités, tous les appareils se ressemblent et s'utilisent de même", déclare Bob O'Donnell, président de Technalysis Research. "Le défi consiste donc à trouver des choses qui sortent du lot."

(avec Reuters)