Quid de l`e-Commerce en 2014?

Un sondage effectué auprès des membres de BeCommerce, l’association belge des commerçants en ligne, révèle que le marché belge de l’e-commerce se porte bien. L’e-commerce belge s’est bien rattrapé en 2013 par rapport à ses pays voisins. Selon BeCommerce, il y a néanmoins encore un grand nombre d’opportunités à saisir afin de développer davantage le secteur en Belgique, notamment en se concentrant sur la vente via smartphone et tablette, ou encore en explorant l’influence des réseaux sociaux dans le comportement d’achat.

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Un sondage réalisé par BeCommerce, auprès de 600 répondants en ligne, sur la situation actuelle de l’e-commerce en Belgique et les attentes des e-commerçants pour 2014, incite à l’optimisme. 2013 était l’année de tous les records pour l’e-commerce belge, avec un chiffre d`affaires en progression de 25,66% par rapport à 2012, pour atteindre les 1,91 milliard d’euros. Les attentes pour 2014 sont, elles aussi, optimistes et estimées à plus de 2 milliards d’euros. La quasi-majorité des chefs d’entreprise interrogés (91 %) pensent que les achats électroniques augmenteront encore en 2014.
 
Si, en 2013, 6 ventes sur 10 ont été effectuées en Belgique (59%), les e-commerçants pensent qu’en 2014 une plus grande partie de leurs ventes proviendra d’autres pays européens. La confiance n’a d’ailleurs jamais été aussi élevée. Près de 6 commerçants en ligne sur 10 (56%) pensent en outre que l’Internet deviendra le canal principal de commande, si pas l’unique, dans les deux années à venir, alors qu’ils n’étaient que 2 commerçants sur 10 (21%) à penser cela en 2012. En ce qui concerne l’avènement des médias sociaux, 47% des répondants estiment que Facebook est en passe de devenir un canal influent dans le comportement d’achat des consommateurs.
 
Selon Carine Moitier, administrateur délégué de BeCommerce, « L’adoption d’une stratégie ‘réseaux sociaux’, comme Facebook, Twitter, Pinterest et autres, joue un rôle essentiel dans la vente en ligne. L’interaction entre les fans et les clients autour d’une marque influence leur expérience et leur satisfaction et se mesure en termes de conversation et de transactions. »
 
9 magasins en ligne sur 10 engageront en 2014 
De nombreux emplois ont vu le jour suite à l’expansion de l’e-commerce en Belgique.  En 2013, la plupart des e-commerçants (33 %) ont indiqué employer entre 11 et 20 personnes, là où en 2012 la majeure partie des entreprises comptait entre 6 et 10 collaborateurs. Aujourd’hui, la tendance est toujours à l’embauche : près de 9 dirigeants d’entreprises en ligne sur 10 (87 %) comptent engager de nouveaux collaborateurs en 2014. Ils sont surtout à la recherche de spécialistes du marketing en ligne, d’informaticiens et de responsables de service à la clientèle. Pour rappel, le secteur de l’ e-commerce grandit au rythme de la création d’un nouveau webshop par jour.
« L’ e-commerce ouvre la porte à de tout nouveaux types de profils. Nous voyons d’ ailleurs qu’il y a de plus en plus d’universités qui proposent des formations de bachelier en e-business avec comme débouchés des métiers tels que web-manager, community manager, responsable des ventes en ligne, concepteur de campagne d’ e-marketing, mais aussi créateur d’entreprise d’e-commerce » explique Patricia Ceysens, présidente de BeCommerce. Par ailleurs, les commerces en ligne sont de plus en plus souvent des entreprises indépendantes : en 2013, 66 % des magasins en ligne ne dépendaient d’aucune maison-mère belge ou étrangère, alors qu’ils n’étaient que 27 % en 2007. À l’heure actuelle, 78% des effectifs issus de l’e-commerce sont actifs en Belgique.
 
Croissance de l’offre mobile
2013 est une année charnière pour le m-commerce – les achats via smartphone ou tablette. En effet, 55% des webshops, soit 4 fois plus qu’en 2011 (15%), proposent désormais leurs produits et services via les appareils mobiles. S’ils possèdent tous un site Web mobile, seulement la moitié d’entre eux possèdent également une application mobile. Le système d`exploitation par excellence pour les applications mobiles reste iOS (66%), mais Android (60%) et Windows (33%) viennent pour la première fois sérieusement défier le chef de rang. Quant aux commerçants qui ne sont pas encore familiarisés avec cet outil, 37 % d’entre eux affirment vouloir l’adopter d’ici la fin de l’année, alors qu’ils n’étaient que 10% en 2011.
Les commerces en ligne voient eux aussi clairement les avantages du M-commerce : 75 % d’entre eux se disent satisfaits de leurs résultats, contre 57 % en 2011. Le M-commerce est plutôt pour eux une manière de mieux servir la clientèle qu’un moyen de vendre davantage, même si le nombre de webshops réalisant un chiffre d`affaires issu du commerce mobile de 10% et plus a doublé en 2013.
 
Le consommateur achète surtout des vêtements, avec une carte Visa et se fait livrer ses achats par bpost
L’enquête révèle qu’en 2013, pour 6 commandes sur 10, le montant moyen par commande dépassait les 100 euros et pour 12% de ces commandes, le montant dépassait même les 500 euros. Les produits les plus populaires sont les vêtements et accessoires (35 %), la décoration intérieure (30 %), le hardware et le software (24 %), les jouets (23 %) et les appareils de cuisine (20%). Pour payer leurs achats, les internautes utilisent principalement une carte Visa, une MasterCard, ou une carte bancaire classique. À noter que les parts de marché des différents modes de paiement proposés par les e-commerçants, dont les activités ne se font qu’en ligne, sont en nette augmentation par rapport à 2012. Par contre, les services de paiement en ligne via les boutons bancaires classiques ne sont plus du tout populaires auprès de ceux-ci.
 
bpost continue pour sa part à livrer la plupart (59 %) des commandes, même si les systèmes de points d’enlèvement comme Kiala (39%) et Mondial Relay (14%) gagnent en popularité ces deux dernières années. Enfin, le réseau de casiers de retrait automatisés, une nouvelle tendance pour le retrait des colis, se dessine à l’horizon. Ce concept consiste à récupérer ses achats en ligne ou effectuer des retours de colis dans des casiers sécurisés en libre-service.
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