Le coût total de la fraude en ligne

52% des cas de fraude par carte ont lieu lors d’un paiement à distance. Il est donc primordial de comprendre le "coût total de la fraude en ligne" afin de mieux préserver ses marges.

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Les commerçants ont tendance à se concentrer sur le nombre et la valeur des achats frauduleux dont ils sont victimes. "Or le coût de la fraude en ligne ne se limite pas à ces deux aspects, qui ne constituent que la partie visible de l’iceberg", estime Michael Van Gijseghem, Country Manager Belux, Ogone.

Dans une étude relative aux fraudes par carte bancaire, publiée fin juillet 2012, la Banque centrale européenne (BCE) constate que 52% des cas de fraude par carte ont lieu lors d’un paiement à distance (vente par Internet, par correspondance, ou par téléphone).

D'où l'importance que les e-commerçants mettent en oeuvre des pratiques destinées à les protéger des risques de fraudes tout en leur permettant de préserver -voire d’augmenter- leurs marges.

De l'aveu de Michael Van Gijseghem, "il est indispensable de chiffrer précisément le coût total de la fraude afin de mettre en place des dispositifs (informatiques et/ou humains) de lutte anti-fraude moins couteux que la fraude elle-même".

La perte financière est généralement la conséquence directe et immédiate d’un achat frauduleux. Les divers cas de fraudes démontrent la complexité du sujet à traiter.

En effet, un consommateur (porteur de la carte) abusé peut contester une transaction, et demander à sa banque un remboursement du débit délictueux. Or, dans certains cas (selon les clauses du contrat) le montant du débit rejeté pourra être supporté par le commerçant, alors même que le produit ou le service commandé a déjà été (dé)livré au fraudeur. "A ce montant brut de la fraude s’ajoutent, encore les coûts liés à l’acquisition et à la fidélisation du client : marketing, communication, référencement, service client, frais administratifs, mise en place de procédures détection des transactions suspectes, etc.

Par conséquent, "c'est la qualité des processus mis en place (automatiques, manuels, internes ou externes), ainsi que les budgets alloués qui permettront de trouver le bon compromis entre réduction du niveau de fraude et du nombre de "faux positifs", estime Michael Van Gijseghem. Des coûts malheureusement élevés qui s’ajoutent aux salaires des collaborateurs qui gèrent de tels outils. Mais qui doivent rester inférieur aux gains escomptés afin de préserver les marges et/ou de ne pas perdre de clients.

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