Selon une enquête réalisée par Comeos, la Fédération qui représente le commerce et les services en Belgique (ex Fedis), il ressort qu’il faut au moins six ans avant que l’investissement en e-commerce soit amorti. Dans le cas d’un nouveau magasin physique, le retour sur investissement est généralement atteint après trois ans, précise l'étude qui se base sur les réponses des membres de Comeos interrogés à propos de leurs investissements dans des magasins en ligne.

Ce sont surtout les coûts variables inhérents à l'é-commerce qui seraient sous-estimés: pour obtenir par exemple un bon référencement sur Google, il faut y mettre le prix. Le coût des services est également plus élevé pour un magasin en ligne, la logistique reste un défi, et dans le secteur de l’habillement par exemple, les retours peuvent engendrer des frais imprévus.

Il n'empêche que la croissance du secteur e-commerce est bien réelle et qu'il n'est plus question de revenir en arrière.

"Avec un investissement limité, vous pouvez créer un magasin en ligne, et vous récupérez votre mise assez rapidement. De nombreux distributeurs actifs uniquement en ligne accomplissent cette première étape de cette façon. Mais une fois devenus suffisamment grands, ils passent fréquemment d’une présence exclusivement en ligne aux briques, c.-à-d. aux magasins physiques, afin d’intégrer également les différents canaux, et de développer une vision à long terme", indique Dominique Michel, administrateur délégué de Comeos.

De leur côté, les commerçants implantés depuis un certain temps déjà sont quasiment obligés de suivre l'approche multi-canal en intégrant au mieux leur partie en ligne à leur structure existante.