Internet mobile: une ruine pour l’utilisateur belge!

Le démarrage de l'internet mobile en Belgique est plus lent que dans la plupart des pays européens. La raison ? Des tarifs beaucoup trop élevés et des couvertures encore très perfectibles. Une conclusion confirmée par Test-Achats ...

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Une enquête de l'organisme de défense des intérêts des consommateurs Test-Achats dénonce la situation de l'Internet mobile en Belgique. Les conclusions sont sans équivoques: "les tarifs sont souvent prohibitifs, alors que la couverture laisse encore à désirer!"

A titre de comparaison, le Belge paie entre 2 et 5 fois plus que ses homologues européens. C'est l'une des raisons qui explique qu'à peine 2.7 % de nos concitoyens utilisaient l’internet mobile en 2010, contre 7.2 % en moyenne en Europe. Selon Test-Achats, les tarifs ruineux s'expliquent par une offre de services trop limitée et une concurrence à la traîne.

Un exemple parmi d'autres: "une formule "light" coûte en Belgique plus de deux fois le prix de la formule la plus avantageuse du fournisseur italien Coop. Pour une formule medium, le Belge paye plus de 5 fois plus qu’à l’étranger !

Autre enseignement révélé par l'enquête: "contrairement aux communications téléphoniques et aux SMS, l’Europe n’a pas encore plafonné le transfert mobile de données pour particuliers. La Belgique continue donc d’appliquer des tarifs exorbitants en cas de roaming. Mobistar, Proximus et Telenet facturent entre 3,63 € et 14,52 €/MB". Ces tarifs peuvent même quadrupler lorsqu'on quitte l'Europe. Cette situation est à comparer avec celles des pays voisins où de nombreux opérateurs proposent des formules attractives, comme par exemple chez Orange France où 10 MB sont facturés 5 €, tandis que l'opérateur allemand O2 demande à peine 3,5 € pour 10 MB, alors que Vodafone UK propose même 100 MB au prix d’environ 9 €!

Mais les choses semblent toutefois bouger dans notre pays, puisque des initiatives portées par des opérateurs mobiles alternatifs comme Mobile Vikings proposent des forfaits iPad plus démocratiques, même s'ils restent encore au double du tarif italien par exemple.

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