Comeos : Deux commerçants sur trois s’attendent à une croissance en ligne

Pour la première fois, Comeos, la fédération du commerce et des services, a dressé la carte du commerce en ligne en Belgique. Les commerçants ‘classiques’ se tournent de façon de plus en plus marquée vers l’e-commerce, investissent dans des applications en ligne et comptent sur une forte croissance du chiffre d’affaires en 2012.

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Dans son enquête semestrielle auprès de ses membres, Comeos s’est intéressée pour la première fois à leurs efforts et leurs résultats dans le domaine du commerce en ligne. L’année dernière, 58 pour cent des commerçants qui sont également actifs en ligne ont enregistré une augmentation de leur chiffre d’affaires. Pour l’année suivante, ils sont soixante pour cent à s’attendre à une hausse du chiffre d’affaires d’au moins 50%. “Je dois toutefois immédiatement relativiser ces chiffres”, précise Dominique Michel, Administrateur délégué de Comeos. “Le chiffre d’affaires en ligne se situe entre zéro et cinq pour cent du chiffre d’affaires total d’un membre moyen. La croissance sera donc spectaculaire en pour cent, mais pas forcément en chiffres absolus.”
 
Résoudre les problèmes logistiques de manière réfléchie
 
L’enquête montre clairement que les commerçants ne se lancent pas à légère lorsqu’il s’agit de projets en ligne. Il y a cinq ans, 70% des commerçants classiques disposaient d’un site internet informatif. Il s’agit maintenant de 100 pour cent. À l’époque, vous pouviez commander des produits chez 15% d’entre eux, alors que près de la moitié offre désormais cette possibilité. En 2005, il n’était possible de faire véritablement du commerce en ligne qu’auprès de 8% des commerçants à peine. Ce pourcentage atteint désormais quarante pour cent. Parmi ceux qui vendent sur internet, un sur quatre utilise les médias sociaux comme canal de promotion supplémentaire. Un sur cinq développe des offres qui ne sont valables qu’en ligne.
 
“Le principal défi auquel les commerçants sont confrontés, c’est la logistique”, souligne Dominique Michel. “Nous nous trouvons dans un environnement où les gens viennent traditionnellement vers nous pour faire des achats. Si nous inversons cet ordre des choses et incitons les gens à effectuer des achats de chez eux, nous devons repenser complètement la logistique. Faut-il assurer les livraisons à partir d’un magasin ? Ou à partir de dépôts centraux ? Les commerçants sont plutôt prudents – ils veulent absolument éviter de développer une activité parallèle, qui fonctionnerait à côté de leurs activités actuelles. Aujourd’hui, quarante pour cent des commerçants effectuent des livraisons à domicile, soixante pour cent créent des services d’enlèvement dans le magasin et sept pour cent mettent des points d’enlèvement alternatifs en place».
 
Payer et être payé de manière sûre
 
Les commerçants subissent relativement peu de fraude lors des paiements en ligne, mais sont quand même demandeurs d’une plate-forme de paiement uniforme, conviviale et sûre pour l’e-commerce. « Un système tel qu’il existe aux Pays-Bas avec Ideal constituerait une solution parfaite », estime Dominique Michel. “Il s’agit d’un système de paiement qui est reconnu par toutes les parties concernées et inspire une grande confiance. En Belgique, les options sont trop diversifiées : virement, carte de crédit, banque en ligne, avec chaque fois d’autres modalités, … ».
 
L’e-commerce est en tout cas promis à un bel avenir en Belgique. « Les pays voisins sont sans doute plus avancés que nous en ce qui concerne le nombre de magasins en ligne purs », conclut Dominique Michel. « Mais aux Pays-Bas, par exemple, nous remarquons qu’il y a énormément de sociétés unipersonnelles amateurs. De petits magasins gérés à partir d’un garage, qui ont rarement beaucoup de perspectives d’avenir. La notoriété, le rayonnement et la confiance que les commerçants ‘traditionnels’ – les maisons de confiance – inspirent auprès des clients va indubitablement donner un sérieux coup de fouet au commerce en ligne ».
 
Source : Comeos
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