Le Belgique en retard sur le smartphone

Seul un quart des Belges possède un téléphone portable intelligent. Ils l’utilisent avant tout pour les jeux, les réseaux sociaux et le GPS.

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L’Internet mobile en pleine explosion en Belgique ? Une étude d’InSites Consulting, réalisée en partenariat avec l’IAB Belgique, vient sérieusement refroidir l’enthousiasme. A peine 21% des Belges posséderaient en effet un smartphone (téléphone portable intelligent), contre 38% en Europe. Même décalage dans l’accès à Internet : 26% des utilisateurs se connectent en ligne avec leur appareil, contre 47% à l’échelle du continent.

Quelles sont les facteurs qui expliquent ce retard ? Les sondés affirment qu’un smartphone ne les intéresse pas pour trois raisons majeures : leur téléphone portable actuel fonctionne bien (48%), ils ne  voient pas l’intérêt de ce type de terminal (42%) ou cet équipement est jugé trop onéreux (29%).

Pour ceux qui ont l’Internet mobile, le smartphone sert avant tout aux réseaux sociaux (47%), à la navigation par GPS (69%), aux jeux vidéo (50%) et à la météo (45%). Côté applications, l’utilisateur de smartphone a installé environ 18 applications et en consulte réellement une dizaine. La moyenne européenne grimpe à 25%, douze applications étant ouvertes régulièrement. Par ailleurs, seulement 5% recourent régulièrement aux services de géolocalisation, alors que ce résultat monte à 12% pour l’ensemble de l’Europe.

Dernier détail intéressant: selon l’enquête d’InSites Consulting, cinq grands constructeurs se partagent désormais le marché belge à parts quasi égales : Blackberry (20%), Apple (19%), Nokia (19%), HTC (18%) et Samsung (15%). Comme quoi la domination outrancière de Nokia semble bel et bien terminée... et la lutte est plus ouverte que jamais avec tous les autres concurrents.

Bref, il y a encore un effort d’évangélisation à accomplir en Belgique. “La balle est dans le camp des opérateurs”, juge un observateur du marché. “Tant que l’Internet mobile manquera autant de lisibilité dans le chef du client, le fossé restera béant avec d’autres pays européens où des offres globales rendent smartphones et abonnements beaucoup plus attrayants.”

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