L’axe majeur de la nouvelle offre pour particuliers et PME repose sur la sécurité silencieuse. Une fois installé, explique Stéphane Pacalet, le produit doit se faire oublier. Bon pour le client… et pour le service après-vente. A l’installation, la fonction autopilote -activée par défaut- prend toutes les décisions à la place de l’utilisateur.

Vient ensuite le scan dispatcher associé à la fonction autoscan. Cette fois, il s’agit de rendre le produit invisible en termes d’utilisation des ressources. Le temps de latence est également réduit lors du lancement d’une application.

« Tout cela rend inutile le scan à la demande puisque le scan se fait en permanence. Et même si le consommateur demande un scanning complet, celui-ci ne prendra que quelques minutes ».

BitDefender introduit aussi la notion de désinfection générique qui permet d’éradiquer des menaces complexes comme les rootkits et rogues . « Cette fonction de rollback permet de revenir sur les modifications apportées par les codes malveillants (dans le registre par exemple). C’est un retour dans le passé ciblé sur les seuls événements générés par les codes malveillants ».

Au DVD amorçable, BitDefender ajoute un mode secours placé sur un micro-noyau Linux protégé dans une partition. En situation de crise, chacun pourra rebooter depuis le « pré-os » et nettoyer la configuration mise à mal.

Comme ses concurrents, le développeur d’origine roumaine a renforcé la sécurité internet avec les réseaux sociaux. « Les signatures et le comportement des virus demeurent la base, mais le Cloud est très utile pour lutter contre les vagues de spam en temps réel ».

Les posts sur Facebook et sur Twitter font l’objet d’une certification symbolisée par des icônes de couleur, comme c’est déjà le cas pour les liens introduits dans les navigateurs. On peut ainsi voir le niveau de sécurité de son profil sur Facebook.

Reste la sécurité mobile intégrée dans Bitdefender de 2012 : le mobile est actuellement proposé gratuitement sous forme d’appli pour «éduquer le marché». Elle protège contre les malwares, le phishing et permet l’effacement des données à distance en cas de vol.

Sur un marché parfois difficile à cerner, BitDefender revendique en Belgique la deuxième place sur le marché grand public : « Nous avons 15% et demeurons très loin (en concurrence avec Kaspersky) derrière Symantec » assure Stéphane Pacalet .

BitDefender continue à être distribué par ABC Software et Ingram. Le logo du logiciel vient de prendre un coup de jeune en utilisant comme mascotte un « loup dragon » hérité de la mythologie roumaine.

« Nous franchissons une nouvelle étape et nous donnons une nouvelle dynamique, une ligne très épurée pour montrer l’agilité de nos solutions ». Aux utilisateurs de juger.