Packard Bell: 2 ans après la transformation

Deux ans après l’intégration de Packard Bell dans le groupe Acer (qui compte aussi Gateway), Packard Bell s’est créé une nouvelle identité et a précisé son public cible. Aujourd’hui PB renouvelle sa collection d’été.

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Pour 2010, les chiffres de Packard Bell sont plus que satisfaisants. La branche grand public du groupe a vendu plus de quatre millions d’ordinateurs dans le monde, dont près de trois millions de portables et de netbooks. 2008, qui avait été une année noire, n’avait pas atteint la barre des deux millions. 

Cette croissance s’explique notamment par l’expansion de la couverture géographique de Packard Bell qui a doublé en deux ans. Le constructeur est présent dans 40 pays dont l’URSS et des plans d’expansion sont prévus au Moyen-Orient et en Afrique. Aux Etats-Unis, les ordinateurs PC sont vendus sous le nom de Gateway. Packard Bell s’est aussi affirmée sur le marché encore réduit du tout-en-un avec sa collection OneTwo. « En janvier 2011, nous étions le troisième fabricant d’ordinateurs tout-en-un au Royaume-Uni avec 22% de parts de marché », commente Luca Rossi, le Directeur de la division PB dans la région EMEA.

En 2010, le groupe comprenant les trois marques (Acer, PB et Gateway, plus les modèles eMachine) a frisé les 20 milliards de dollars… dont PB Belux représente 0,20 %, sourit Ralph Van Lysebeth, Country Manager.


En volume (PC), Packard Bell a connu une croissance annuelle de 25%. En revenus (tous produits), la hausse est de 26%, et 36% pour le seul segment mobile. Son public cible est constitué des jeunes et de la classe moyenne, le High End restant la chasse gardée de Acer.
Côté branding, si Acer travaille depuis longtemps avec Ferrari, Packard Bell a quitté Yamaha pour suivre Ducati lorsque Valentino Rossi a changé d’écurie.

En Belgique, la remise à jour de la gamme Packard Bell n’entraîne aucun changement de stratégie de distribution. Même l’arrivée de la première tablette en juillet n’aura aucune influence sur le choix du canal.

Les eMAchines, sorte de produits blancs du constructeur, ne sont pratiquement plus vendues en Belgique. «Le différentiel de prix est trop faible par rapport aux ordinateurs de la marque, les coûts sont déjà calculés au plus juste », explique Ralph Van Lysebeth. En revanche, la marque rouge veut être associée aux notions de design tendance, de facilité d’utilisation et de réseaux sociaux. Ce qui explique la multiplication des couleurs dans lesquelles se déclinent les différents ordinateurs. Ce qui n’est guère facile pour le canal qui doit gérer toutes ses références. « On voit bien que certains jouent la carte de la diversité, comme Krëfel qui propose un vaste choix de coloris, mais d’autres se limitent à une ou deux couleurs. Dans les faits, les tons noir et banc demeurent les plus demandés, et le rouge suit avec 15% des achats. Le rose n’est pas encore proposé en Belgique, mais cette couleur représente 30% des ventes en Grande-Bretagne ».

PC surévalués pour cause de surstock

Interrogé sur les prix des PC sur notre marché belge, Ralph Van Lysebeth estime qu’ils ne sont actuellement pas réalistes. « Il existe encore des surstocks de novembre, décembre et janvier. Cela tire les prix vers le bas, et l’on peut craindre que les prix de la rentrée de septembre seront plus élevés qu’ils ne le sont aujourd’hui». La baisse des tarifs serait moins forte parmi les desktops dont les configurations sont souvent plus puissantes.

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