Comment les Belges investissent l’intelligence artificielle

47% des investisseurs belges estiment positivement le recours à l’intelligence artificielle. Un sentiment plus marqué chez les hommes et les jeunes. Contrairement aux femmes plus critiques sur son impact. Un cinquième des investisseurs prévoit d'acheter des actions, des fonds ou des ETF actifs dans le domaine de l'IA.

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En 2022, l'intelligence artificielle a connu une forte croissance. Cela n'a pas échappé aux investisseurs belges dont un tiers pensent que l'IA aura un impact positif sur la croissance économique mondiale au cours des dix prochaines années (30% pensent le contraire), selon les données du baromètre ING des investisseurs récoltées en septembre. 

Cette conviction est légèrement plus forte chez les jeunes investisseurs, qui sont environ quatre sur dix à être de cet avis. Tandis que les femmes sont plus nombreuses à s'attendre à ce que l'IA ait un impact négatif sur la croissance, soit 33% contre 24% qui y voient un impact positif. 
Chez les investisseurs masculins, c'est exactement le contraire soit 38% d'avis positifs, contre 27% d'avis négatifs.

Dans ce contexte, près de la moitié des investisseurs belges (47%) pensent que c'est le bon moment pour investir dans des entreprises impliquées dans l’intelligence artificielle, même si 4 personnes sur 10 sont conscientes que ce secteur implique un risque supérieur à la moyenne, relève encore le baromètre ING des investisseurs.

Il est à noter que des enquêtes menées aux États-Unis ont abouti à des résultats similaires, les femmes se montrent beaucoup plus sceptiques que les hommes à l'égard de l'IA. Des études ont montré que, en général, les femmes considèrent les nouvelles technologies avec beaucoup plus de prudence que les hommes.

« Le fait que l'IA représente également une menace pour notre vie privée est une opinion partagée par environ six investisseurs sur dix. Seuls 13% n'en sont pas convaincus. Pour sept investisseurs sur dix, il ne fait aucun doute que l'IA aura un effet significatif sur le marché du travail (certains emplois disparaîtront, de nouveaux emplois seront créés). De manière surprenante, près de la moitié des investisseurs sont convaincus que d'ici 15 ans, des voitures entièrement autonomes circuleront sur nos routes. Seul un cinquième d'entre eux n'y croit pas », résume Peter Vanden Houte, chef économiste chez ING Belgique.

Pour autant, près de la moitié des investisseurs pensent que c'est le bon moment pour investir dans les entreprises impliquées dans l’IA
Pour de nombreux investisseurs, il est clair que l'IA offre également des opportunités d'investissement. Pour 31% d'entre eux, il est important que les entreprises dans lesquelles ils investissent utilisent l'IA. Cette opinion est plus forte chez les jeunes (42%), mais aussi plus répandue chez les hommes (35%) que chez les femmes (26%).

En conclusion, un cinquième des investisseurs prévoit donc d'acheter des actions individuelles, des fonds ou des ETF actifs dans le domaine de l'IA au cours des prochains mois. Les investisseurs de moins de 35 ans sont nettement plus enthousiastes à cet égard, puisque 41% d'entre eux ont cette intention. Cependant, ces entreprises présentent également beaucoup de risques. Près de quatre investisseurs sur dix estiment que le risque est plutôt élevé qu’ailleurs, y compris les plus jeunes.

 
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