Comment les « Shared Services » dopent la transformation numérique des entreprises

Les principales entreprises du secteur public et des services aux entreprises se tournent vers les « Shared Services » pour améliorer leurs fonctions essentielles, la compatibilité des données et l'analyse en temps réel. Les prestataires de services professionnels belges devancent la moyenne mondiale.

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Une étude réalisée par l’éditeur de logiciels Unit4 dresse les principales tendances de l’adoption des Shared Services par des entreprises du secteur public et des services aux entreprises.

Les enquêtes montrent que les Shared Services sont déjà largement répandus, tant auprès des prestataires de services professionnels que des pouvoirs publics. 
L’adoption des services partagés permet non seulement de réduire les coûts, mais aussi d’améliorer les performances opérationnelles, la prise de décision et l'agilité pour accroitre la résilience organisationnelle.
 
Plus concrètement, la moitié des prestataires de services commerciaux déclarent avoir centralisé la gestion de projets, le service à la clientèle et la vente et le marketing ; ce qui montre que les services partagés peuvent être efficaces dans la rationalisation des processus commerciaux importants orientés clients. 

Un cinquième des entreprises de services déclarent qu'elles s'attacheront au cours des trois prochaines années à harmoniser les processus clés de gestion des projets, des contrats et des ressources. Et ce, pour mieux répondre à l'impact du télétravail.
Près d'un quart (24 %) des entreprises déclarent qu'elles centraliseront la planification financière et l'analyse au cours des trois prochaines années. 
Les avantages de l'approche des Shared Services ne se limitent pas à réduire les coûts, mais permettent également le développement d'une plus grande agilité dans la réponse aux opportunités en utilisant des informations en temps réel.
 
« Les prestataires de services professionnels s'adaptent rapidement et comprennent que les Shared Services peuvent contribuer à renforcer leur résilience face à l'incertitude du marché, ce qui est essentiel s'ils veulent rester compétitifs », explique Mike Ettling, CEO de Unit4. 
« Pendant la pandémie, les entreprises de services ont testé des modèles d’approvisionnement mondiaux et, pour les entreprises ambitieuses du segment intermédiaire, ça peut être un moyen de se démarquer. Mais pour réussir, des processus opérationnels internes et externes rationalisés et harmonisés sont nécessaires. Le modèle de Shared Services est donc un moyen plus efficace de poser les bonnes bases pour des stratégies d’approvisionnement mondiales. »
 
De leur côté, les prestataires de services professionnels belges (37 %) devancent la moyenne mondiale et prévoient de déplacer leurs fonctions financières et comptables vers un modèle de Shared Services au cours des trois prochaines années, contre 25 % en Scandinavie. 
La région DACH (Allemagne-Autriche-Suisse) montre clairement les avantages du passage à un modèle de Shared Services, puisque 77 % des prestataires de services professionnels ont déjà transféré leurs équipes de gestion de projets vers cette méthode de travail et sont plus performants que leurs collègues en ce qui concerne la livraison ponctuelle des projets. 

L'adoption de Shared Services a également fortement progressé (passant de 0 % en 2021 à 33 % en 2023) selon l'étude de State of the Digital Nation. Pour ceux qui utilisent déjà les Shared Services, l'augmentation de l'empreinte carbone constitue 'un des trois principaux changements que les entreprises du secteur public ont connus au cours des 24 derniers mois.
 
« Il est urgent d'examiner le modèle des Shared Services dans le secteur public, non seulement en raison des contraintes budgétaires, mais parce qu’il est reconnu que les prestataires de services doivent collaborer pour fournir efficacement des services aux citoyens », analyse Mike Ettling, CEO de Unit4. 
« Les Shared Services subissent un changement de perception : ils ne sont plus seulement considérés comme un moyen de réduire les coûts, mais comme un moyen stratégique de résoudre les problèmes fondamentaux liés aux systèmes obsolètes, à la compatibilité des données et à la fourniture d'analyses en temps réel. Le modèle a le potentiel d’atteindre des objectifs de transformation ambitieux pour cibler le secteur public au XXIe siècle. »
 
Il ressort de l’enquête que l’impact des « legacy systems » sur l’innovation est le plus important au Benelux, où 39 % des répondants y voient un défi « prioritaire ». 
À titre de comparaison, ce pourcentage est de 38 % aux États-Unis et de 35 % en France. Le transfert de données et la compatibilité entre les anciens systèmes posent souvent problème et entravent l'innovation et la prise de décision fondée sur les données. 
 
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