La sensibilisation croissante à la durabilité influence l’achat de produits d’occasion dans toutes les catégories de produits. 
Ainsi, près de 40% des Belges achètent davantage des produits d’occasion par rapport à il y a 5 ans, révèle la dernière étude menée par le bureau Kantar et Swappie, le spécialiste des iPhones reconditionnés.

Bien que « l’achat de produits neufs reste souvent privilégié en matière de technologie, les consommateurs cherchent de plus en plus d’alternatives reconditionnées qui permettent de réduire les déchets électroniques et de favoriser une économie circulaire du smartphone », constate l’étude.

Outre le prix abordable, la durabilité joue un rôle croissant dans le processus d’achat. Près d’un tiers des Belges (30%) indiquent même que la durabilité est le facteur déterminant dans le choix de produits d’occasion.

Bien que les achats d’occasion les plus populaires en Belgique concernent les livres (48 %), les vêtements (46 %), les meubles (38 %) et les vélos (32 %), l’étude relève que « 30 % de la population envisage d’acheter des produits technologiques d’occasion, comme des smartphones, des téléviseurs et des ordinateurs portables ». 

Pour autant, si 63 % des Belges interrogés savent ce que signifie le terme « reconditionné », il reste encore beaucoup à faire pour mettre en place une économie circulaire saine en Belgique.

« Une adoption plus large des smartphones reconditionnés est essentielle pour réduire les déchets technologiques », insiste Martine Hardeveld Kleuver, Country Manager Benelux de Swappie.

Selon le Global E-waste Monitor des Nations Unies, nous nous retrouverons face à 75 millions de tonnes de déchets électroniques dans le monde d’ici 2030. « Il est donc essentiel de changer la façon dont nous consommons la technologie aujourd’hui. Les produits d’occasion et remis à neuf sont une meilleure option pour la planète. Ils sont aussi plus abordables pour les utilisateurs et stimulent l’économie circulaire en prolongeant la durée de vie des smartphones et produits électroniques », précise Martine Hardeveld Kleuver.