La « virtualisation » à l’assaut de l’empreinte carbone des entreprises

Les architectures « hyperconvergées » peuvent réduire de 30 % par an la facture énergétique et l’empreinte carbone des entreprises, indique une étude réalisée par le spécialiste du cloud Nutanix.

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Le spécialiste du cloud computing d’entreprise, Nutanix, dévoile les résultats d’une étude menée sur l’impact des architectures hyperconvergées sur l'efficacité énergétique des datacenters et l’empreinte carbone. 

Le rapport offre, pour la première fois, une prévision sur les économies potentielles réalisées au niveau européen. 
Plus concrètement, il met en évidence les effets d'une transformation à grande échelle vers des architectures de datacenters modernes en termes d'efficacité énergétique et de protection du climat. 

Selon l’étude, les infrastructures HCI peuvent ainsi réduire la consommation d'énergie de 56,7 TWh et les émissions de 14,2 millions de tonnes de CO²e sur les 3 prochaines années en zone EMEA.

Outre l'automatisation, les systèmes de refroidissement innovants et les énergies renouvelables, la transformation des architectures informatiques traditionnelles à 3 niveaux vers des modèles de nouvelle génération - comme les infrastructures hyperconvergées - sera essentielle pour réaliser le potentiel d'économies en matière de consommation d'énergie et d'empreinte carbone. 
Par rapport aux plateformes informatiques traditionnelles à trois niveaux, les architectures HCI de nouvelle génération pourraient potentiellement réduire la consommation d'énergie et l'empreinte carbone d'environ 27 % par an. 
 
Le rapport présenté par Nutanix montre que dans la région EMEA par exemple, la transformation HCI pourrait réduire la consommation d'énergie de 56,7 TWh et les émissions de 14,2 millions de tonnes de CO²e sur la période 2022-2025. 

« Les datacenters et les infrastructures numériques dans leur ensemble représentent une part substantielle de la consommation d'énergie mondiale avec une empreinte carbone considérable », commente Sammy Zoghlami, SVP Nutanix EMEA. 

« Rien que dans la région EMEA, les datacenters consomment plus de 90 TWh par an avec un niveau d'émissions équivalent à environ 5,9 millions de véhicules (27 millions de tonnes de CO²e). Les mesures prises dans ce domaine peuvent avoir un impact considérable sur le changement climatique, mais elles doivent être tempérées par la nécessité pour les entreprises de se battre efficacement sur des marchés de plus en plus numériques ». 

Parmi les autres tendances identifiées dans le rapport, mentionnons le fait que le passage à des architectures HCI pourrait permettre de réaliser des économies d'énergie de l'ordre de 30 à 40 %. 

L'industrie des datacenters a réalisé d'importantes améliorations en matière d'efficacité énergétique au cours des dernières décennies et est désormais l'une des plus avancées en termes d'efficacité énergétique et de décarbonisation., note encore le rapport. 

Néanmoins, la demande énergétique future augmentera considérablement et entraînera de grandes quantités d'émissions de dioxyde de carbone. Les technologies innovantes, telles que la HCI, pourraient dès lors créer des potentiels d'efficacité considérables et avoir un fort impact sur les économies de coûts énergétiques. 
 
« L'objectif de ce rapport est d'offrir aux décideurs d'entreprise des pistes de réflexion pour concevoir une infrastructure IT peu consommatrice d’énergie et respectueuse du climat. En particulier, les infrastructures hyperconvergées où nous examinons en détail la technologie et quantifions les avantages potentiels au niveau européen et national », conclut Carlo Velten, directeur d'Atlantic Ventures. 
 
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