Le marché des smartphones reconditionnés connaît une progression constante. On estime en effet que le marché devrait croître de 10% par an entre 2022 et 2027, ce qui démontre que les consommateurs font des choix de plus en plus responsables et durables. 
Mais l’essor des smartphones reconditionnés se heurte encore à des obstacles en Belgique.

Une étude du cabinet Kantar, commandée par le spécialiste de l’achat et de la vente d’iPhone reconditionnés Swappie, montre qu’à l’heure actuelle pas moins de 3 Belges sur 10 ne souhaitent pas faire reconditionner leur ancien smartphone en vue de sa vente, et que seul 15 % des personnes interrogées ont déjà vendu un ancien smartphone par le passé.

Afin de mieux comprendre le marché belge des smartphones reconditionnés, le bureau Kantar s’est penché sur les habitudes des consommateurs belges. Il en ressort que la contribution des Belges à l’économie circulaire est encore limitée pour l’instant. 

Alors que le choix d’un appareil reconditionné permet de réelles économies financières sans pour autant lésiner sur la qualité, étant donné que l’état de la batterie et la garantie d’un smartphone reconditionné sont comparables à ceux d’un smartphone neuf. 
Ce qui explique d’ailleurs le nombre croissant d’acteurs professionnels sur le marché du reconditionnement.

L’étude conclut donc que « si les Belges sont toujours plus nombreux à être ouverts aux smartphones reconditionnés, ils demeurent moins enclins à revendre leur ancien smartphone pour le faire reconditionner. Or, la vente d’un vieux smartphone peut rapporter une jolie somme et permet de réduire la quantité de déchets, d’énergie, ainsi que des matières premières précieuses telles que le cuivre, l’argent ou l’or nécessaires à la production de smartphones neufs ». 

Les chiffres de l’étude attestent de cette réalité : 69 % des personnes interrogées envisagent de revendre leur ancien smartphone en ligne ou dans une boutique, 31 % se disent « pas du tout intéressées » par la vente de leur appareil. Les personnes de plus de 55 ans sont particulièrement peu enclines à vendre leur ancien appareil (près de 40 % de cette tranche d’âge n’y est pas disposée), tout comme les habitants de certaines régions de Wallonie, dont Liège (44 %), Luxembourg (40 %) et Namur (37 %). De plus, seul 15 % des sondés avaient déjà vendu leur ancien smartphone par le passé, tandis que 38 % avaient décidé de le garder, principalement comme téléphone de secours. Toutefois, environ la moitié des répondants déclare n’avoir jamais ressenti le besoin d’utiliser leur téléphone de secours. 

« Sur le marché belge, il y a des obstacles à surmonter en ce qui concerne les smartphones reconditionnés. Il est donc nécessaire d’informer les utilisateurs des avantages des appareils reconditionnés en leur présentant les services que proposent les reconditionneurs professionnels et fiables, tant pour la vente que pour l’achat de smartphones», résume Janne Korpela, Head of Region chez Swappie.