Les entreprises belges se méfient des victimes de violation de données

Plus de la moitié des entreprises du Benelux ne travailleraient jamais avec une société victime d'une violation de données. Une conclusion qui peut avoir de graves répercussions financières pour de nombreuses organisations. Explications.

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La pandémie et la crise de la chaîne d'approvisionnement mondiale ont irrévocablement changé la façon dont les entreprises doivent se préparer aux cybermenaces. Les violations de données au sein de la chaîne d'approvisionnement peuvent nuire gravement à la réputation d'une entreprise et entraîner des coûts de recouvrement importants, en plus de la perte de revenus. 

Par conséquent, « les entreprises qui ne se protègent pas contre les risques liés à la chaîne d'approvisionnement peuvent passer à côté de nouveaux contrats lucratifs, ce qui peut avoir de graves répercussions sur leurs résultats », ressort-il d'un rapport publié par Kaspersky ‘Cybersecurity and the Supply Chain". 

Selon ce dernier, plus de la moitié (57 %) des entreprises estiment qu'elles ne travailleraient jamais avec une société ayant subi une violation de données. Cela souligne l'importance de la sécurité des données pour les futures opportunités commerciales.  
 
Une attaque de la chaîne d'approvisionnement se produit lorsqu'un pirate criminel attaque délibérément des entreprises via un service tiers dont elles dépendent. Si un maillon faible est exploité, une entreprise peut subir un coup fatal. 
Les attaques de la chaîne d'approvisionnement sont souvent extrêmement difficiles à détecter, ce qui donne à l'attaquant plus de temps pour infiltrer le réseau, voler des données et installer des outils malveillants tels que des ransomwares. 
 
Dans un monde où les cybermenaces sont en constante évolution, la cyber-assurance peut aider les entreprises à se rétablir après une attaque. En plus de minimiser les perturbations de l'activité et de fournir une protection financière pendant un incident, la cyber-assurance peut également aider à faire face à toute action légale et réglementaire après un incident. Toutefois, l'étude montre que les entreprises n'ont souvent pas encore recours à la cyber-assurance : moins d'un quart (24%) des entreprises du Benelux ont souscrit une assurance de gestion des risques pour les tiers ou ont une assurance de cyberrésilience. 
 
« Les cyberattaques visant la chaîne d'approvisionnement deviennent de plus en plus sophistiquées et complexes et touchent différents secteurs. Comme de multiples fournisseurs peuvent contribuer à un seul produit ou service, il peut être très difficile d'atténuer le risque », explique Jornt van der Wiel, chercheur en sécurité au sein de l'équipe de recherche et d'analyse mondiale de Kaspersky. 
 
 
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