Comment les entreprises belges font face aux cyber-menaces

Plus de la moitié des entreprises de services financiers opérant dans le Benelux éprouvent des difficultés face aux menaces croissantes de la cyber-sécurité. Le phishing pointé du doigt …

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Deux-cinquièmes (43%) des entreprises de services financiers opérant en Europe affirment que les attaques de type Business Process Compromise constituent une menace majeure, relève une enquête menée par Trend Micro auprès d’un millier de décideurs IT.

Au Benelux, le phénomène est encore plus inquiétant puisque plus de la moitié des équipes IT de ce secteur estiment que les menaces auxquelles doit faire face leur entreprise se sont accentuées au cours de l’année écoulée. 
En Belgique, plus d’un tiers d’entre elles (37%) éprouvent des difficultés à suivre le tempo des nouvelles menaces. 
Dans les pays du Benelux, l’hameçonnage (phishing) demeure l’une des principales menaces pour une entreprise.

« Jamais la protection des données n’aura eu une telle importance, mais le secteur des services financiers est confronté à d’énormes défis compte tenu du fait que les sociétés doivent s’adapter à de nouvelles législations telles que le RGPD et la PSD2. La charge de travail des équipes informatiques s’accroît encore lorsque des cyber-attaques sophistiquées se font plus fréquentes et commencent à se produire à plus grande échelle», explique Bharat Mistry, principal stratégiste en sécurité chez Trend Micro. 

L’une des menaces majeures pointées par les personnes ayant participé à l’étude reste toutefois le « Business Process Compromise ». C’est-à-dire que les pirates recherchent des failles des systèmes vulnérables et d’autres points sensibles. Dès qu’un point faible est identifié, une portion du processus est modifié au profit du pirate sans que l’entreprise ou le client ne s’aperçoive de la moindre chose. 
65% des experts IT belges disent considérer le BPC comme une menace majeure dans le cadre de l’élaboration de leur stratégie.

Dans l’ensemble du Benelux, un quart des personnes interrogées admettent qu’une attaque BPC est en mesure de paralyser toutes les lignes de production de leur entreprise. 

Et si des hackers venaient à exiger une rançon pour récupérer des données volées, plus d’un tiers (40% en Belgique) ne seraient pas en mesure de la payer. 

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