Quand les malwares envahissent les objets connectés

Un rapport confirme une importante épidémie de nouveaux maliciels qui affectent l’Internet des objets. Leur nombre a été multiplié par dix depuis 2016 ! Voici donc ce qui vous attend si vous possédez un de ces gadgets connectés …

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Le dernier rapport d’enquête sur l’Internet des objets de Kaspersky Lab révèle que plus de 120.000 modifications de maliciels ont été utilisées dans le monde pour mener des attaques sur des appareils connectés au cours du premier semestre de 2018. 
C’est plus de trois fois plus que pour l’ensemble de 2017. 
Un effet boule de neige se met ainsi en place : au cours de l’année écoulée, le nombre des modifications de ce genre de maliciels a été multiplié par dix par rapport à 2016.

La hausse du nombre d’appareils connectés entraîne une augmentation de la cybercriminalité autour des gadgets intelligents utilisés dans la vie de tous les jours. 

Les cybercriminels y voient davantage d’opportunités de gains financiers et étendent leurs activités aux solutions IoT. 
Les voleurs numériques frappent à l’improviste et transforment d’innocents gadgets IoT en puissantes machines à des fins malveillantes. 
Il peut s’agir de pratiques illégales d’extraction de crypto-monnaies, d’attaques DDoS ou par exemple d’activités liées à des botnets.
 
La plupart des attaques (60%) sur des honeypots (appâts virtuels) de Kaspersky Lab sont menées à l’aide de routeurs. Les autres gadgets IoT touchés englobent diverses technologies, dont des magnétoscopes et des imprimantes. Les honeypots ont même enregistré une attaque provenant de 33 machines à laver.

La méthode la plus populaire pour diffuser des maliciels IoT consiste à forcer des mots de passe avec une attaque de force brute. Dans les autres cas, les exploits permettent l’intrusion et/ou la prise de contrôle illégale(s) de systèmes IoT.
 
« En comparaison avec des PC et des smartphones, les appareils IoT ne semblent a priori pas suffisamment puissants pour être utilisés par les cybercriminels », indique Harco Enting, General Manager de Kaspersky Lab Benelux. « Malheureusement, le nombre croissant des exemples de maliciels IoT démontre le contraire. Il s’avère en outre que de nombreux fabricants d’appareils IoT n’accordent pas suffisamment d’attention à la sécurité de leurs produits. Même si la situation s’améliore dès à présent, il faudra encore pas mal de temps avant que les anciens appareils vulnérables disparaissent des foyers », confirme l’expert. 

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