La dernière étude (Global Software Survey 2018) de BSA|The Software Alliance montre que 22% des logiciels installés sur ordinateur ne disposent pas des licences adéquates (contre 37 % au niveau mondial). Soit 2% en moins qu’en 2016. Cette perte correspondrait à une valeur commerciale des logiciels illégaux en Belgique s’élève à 182 millions de dollars.

L’amélioration de la situation en Belgique s’expliquerait notamment par une meilleure gestion des actifs logiciels (SAM), l’augmentation des abonnements logiciels et le souci de la sécurité. Les campagnes de sensibilisation de la BSA auraient ainsi également permis de faire prendre conscience de l'importance des logiciels légaux.

L’étude explique en outre que les entreprises n’installent pas de logiciels illégaux avant tout pour des raisons de sécurité.

Selon les experts à l’origine de l’étude, « les entreprises doivent supprimer les logiciels illégaux de leurs réseaux et implémenter une gestion des actifs logiciels pour réduire les risques de cyberattaque et améliorer leurs performances de base ».

En revanche, tant les CIO que l'étude de la BSA montrent que l'utilisation illégale de logiciels peut avoir de graves conséquences en matière de sécurité. Les CIO déclarent que le vol de données personnelles et professionnelles est leur principale préoccupation et que des logiciels malveillants se dissimulent souvent dans des logiciels illégaux.

En de conclure : « les organisations qui ne gèrent pas bien leurs logiciels ne bénéficient pas des avantages économiques et de sécurité qu’ils apportent », a expliqué Victoria Espinel, présidente et CEO de BSA | The Software Alliance.