Le cloud de tous les dangers

Les entreprises européennes migrent de plus en plus vers la solution de productivité dans le cloud de Microsoft, Office 365. En dépit des dangers liés à la sécurité des données. Analyse.

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Les entreprises de la zone EMEA se tournent de plus en plus vers la suite de productivité Office 365 de Microsoft, même si les inquiétudes concernant la sécurité restent l’un des freins les plus importants à l’adoption du cloud, relève une enquête internationale de Barracuda Networks conduite auprès de plus de 1.100 organisations.

 

L’étude a également permis de rassembler des informations sur l’utilisation par les entreprises de solutions tierces de sécurité et de protection de données avec Office 365, et leur engagement vis à vis de revendeurs à valeur ajoutée et de fournisseurs de services managés.

 

« Les entreprises s’éveillent à l’importance d’une approche de protection multi-couches, ce qui suggère une meilleure compréhension de leurs obligations lors de l’adoption du cloud », analyse Chris Ross, SVP International chez Barracuda Networks.

 

Mais l’Europe a encore du chemin à faire pour atteindre les niveaux constatés aux Etats Unis en matière d’adoption de solutions tierces destinées à ajouter une couche supplémentaire de sécurité contre les attaques de spear phishing, d’usurpation d’identité et de ‘social engineering.

 

En effet, seules 14% des organisations de la zone EMEA ont déjà fait le nécessaire dans ce domaine, contre 36% aux Etats Unis.

Selon le rapport, quelque 62% des entreprises européennes utilisent désormais Office 365, ce qui correspond à une augmentation de 50% par rapport à une enquête similaire réalisée par Barracuda en 2016.

La plus grande inquiétude en matière de sécurité concerne les ransomwares. Près la moitié des entreprises (48%) avouent avoir déjà été frappée par une infection de ce type, même si seulement 3% d’entre elles ont finalement payé la rançon.

 

L’e-mail a été de loin le principal vecteur d’attaque pour les cyber criminels, près de 70% des attaques par ransomware arrivant via email.

Les trafics web (18%) et le trafic réseau (12%) n’ont représenté qu’un nombre relativement faible d’infections.

 

La raison la plus couramment invoquée pour ne pas migrer vers Office 365 a changé depuis l’étude de l’année dernière : les entreprises européennes rejoignant les américaines en plaçant en tête les inquiétudes concernant la sécurité (32%). Mais à la différence des Etats Unis, les entreprises européennes citent toujours une politique “no cloud” comme une raison significative de ne pas migrer (28%).

 

Malgré ces inquiétudes, plus de 85% des entreprises européennes interrogées ont indiqué ne pas utiliser la fonction Advanced Threat Protection (ATP) de Microsoft Office 365 – s’appuyant plutôt sur des solutions tierces pour accroître la protection de leurs environnements Office 365.

 

Plus de 43% utilisent des solutions tierces de sécurité, d’archivage ou de sauvegarde.

 

Ces résultats confirment la nécessité d’adopter une approche multi-couches pour progresser.

 

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