Bonne nouvelles pour l’e-commerce et les start-up

Le gouvernement fédéral vient de dévoiler une série de nouvelles mesures socio-économiques et fiscales qui auront une incidence directe sur la dynamique de l’e-commerce et la création de start-up en Belgique.

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Les dernières mesures gouvernementales décidées sous l’égide du premier ministre Michel devraient stimuler le secteur de l’e-commerce en Belgique et donner un nouvel élan à la dynamique de création de start-up.

 

Nouvelles opportunités pour l’e-commerce

 

La formule était dans l’air depuis un certain temps, mais le gouvernement a enfin décidé de donner une dynamique en offrant davantage de flexibilité dans le secteur de l’e-commerce. Le travail de nuit et le dimanche vont être autorisés dès 2018 pour une période de deux ans en adaptant simplement le règlement de travail dans les entreprises, sans avoir donc à conclure de Convention collective de travail. Après cette période de deux ans, une convention pourra être conclue, sans toutefois nécessiter l’accord de l’ensemble des syndicats, mais seulement d’un seul.

 

Bonnes nouvelles pour les start-up

 

Le gouvernement a souhaité apporter un meilleur soutien aux jeunes indépendants qui lancent leur activité en facilitant le payement de leurs premières cotisations sociales. Jusqu’à présent, elles étaient automatiquement calculées sur un seuil de revenu de 13.296 euros pour les trois premières années, indépendamment des revenus perçus par le jeune entrepreneur. Le gouvernement Michel a décidé de changer la donne en apportant une progressivité au paiement des cotisations qui débuteront au niveau de 4.432 euros la première année (soit trois fois moins qu’aujourd’hui), 8.864 euros la deuxième année pour atteindre enfin le montant de 13.296 euros la troisième année.

 

Autre mesure décidée par le gouvernement qui devrait fluidifier les recrutements dans le secteur économique: les employeurs qui engageront des jeunes travailleurs de 18 à 21 ans bénéficieront d’une réduction de charge majorée à partir du 1er janvier 2018. Pour le jeune, le salaire net sera maintenu.

 

Un impôt des sociétés revu à 20% !

 

Enfin, les sociétés n’ont pas été oubliées par l’équipe Michel. Dans sa vocation de poursuivre l’exécution de sa nouvelle politique fiscale entamée avec le tax shift en 2015, le gouvernement fédéral a décidé de réformer radicalement l’impôt des sociétés (Isoc) en remplaçant le taux nominal de 33,99% qui passera dès 2018 à 29%, pour chuter ensuite en 2010 à 25% !

Une attention particulière est accordée aux PME, qui bénéficieront dès l’an prochain d’un taux réduit de 20% sur la tranche des premiers 100.000 euros.

 

 

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