Comment gérer les données au lendemain du Brexit ?

Le Brexit aura assurément des conséquences dans l’UE, tant pour les citoyens que pour les entreprises, notamment en matière de gestion des données. Une foule d’inconnues, mais une certitude: investir dans une stratégie « Clexit » ! Explications …

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De nombreuses entreprises se demandent quels seront les principaux effets du Brexit sur les données en Europe et comment faire pour s’adapter au mieux à ce nouvel environnement. Nombre de ces questions n’ont pas encore trouvé de réponse. Mais quoi qu’il en soit, la mise en place d’une stratégie « Clexit » sera vitale, estime Martin Warren, Cloud Solutions Marketing Manager chez NetApp.

 

Si personne ne sait encore avec précision quand le Brexit aura lieu ni sous quelle forme, il entraînera probablement la sortie du Royaume-Uni de plusieurs réglementations européennes, dont celle qui régira les entités qui collectent, traitent, consultent, partagent, stockent, hébergent ou transmettent des données européennes à caractère personnel à l’intérieur et en dehors de l’Europe.

Un autre exemple concerne le flux et la sécurité des données.

 

Dans ce climat d’incertitude, il est difficile de se préparer aux conséquences du Brexit.

Néanmoins, du point de vue d’un fournisseur de services de gestion des données, les entreprises ont clairement besoin de réexaminer scrupuleusement les SLA des prestataires de services auxquels elles confient leurs données. Elles doivent demander où les données seront stockées physiquement, où elles pourront être déplacées, qui pourra être amené à les manipuler et – surtout – comment elles pourront être rapatriées en interne ou chez un autre fournisseur de services. Si la réponse à une seule de ces questions est « aucune idée », les entreprises ont tout intérêt à revoir leur politique en matière de données.

 

Comment pourraient-elles toutefois garder le contrôle de leurs données et intégrer des infrastructures sur site et hors site ?

C’est là qu’une stratégie « Cloud Exit » (ou « CLEXIT ») permet de changer de cloud selon les besoins, de déplacer et d’exploiter des données dans votre cloud privé, dans un cloud mutualisé, dans le cloud d’un fournisseur de services spécialisés, dans le cloud public ou une combinaison, tout en ayant une idée réaliste du coût de ce déplacement, de sa durée et des autres conditions requises.

« Personne ne peut prédire ce qui se passera demain. Il est toutefois indispensable de se préparer. Une entreprise ne doit pas faire l’erreur de s’enfermer dans le cloud pour toujours. Le cloud ne doit pas être une prison pour données : tout le monde doit pouvoir être libre de faire ses propres choix quand il s’agit de la gestion et du stockage de ses données », conclut Sven Schoenaerts.

 

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