Une étude menée par Kaseya sur les opérations informatiques des PME débouche sur des résultats intéressants qui méritent que les  responsables IT s’en inspirent.

Concrètement, l’étude a comparé la stratégie des départements informatiques plus matures à ceux qui le sont moins. Les résultats donnent un aperçu de la manière dont les départements informatiques gèrent des technologies complexes existantes ainsi que de nouveaux environnements cloud, applications, appareils mobiles et d’autres composants.

Bilan des courses : 89% des départements informatiques dans les entreprises de taille moyenne sont à un stade initial de maturité informatique. Autrement dit, ils sont axés sur les tâches de gestion quotidienne qui prennent beaucoup de temps et nécessitent du travail manuel. Les 11% restant ont en revanche atteint un niveau supérieur et en tirent fortement profit.

Les résultats de l’étude montrent que l’automatisation généralisée des tâches routinières, l’évitement des problèmes et l’adoption complète des technologies cloud permettent de consacrer plus de temps aux projets stratégiques. Un cocktail qui permettrait in fine de renforcer la productivité de l’utilisateur final et stimuler le succès de l’entreprise sur tous les plans.

Les conclusions principales de l’étude :

- Plus grand n’est pas forcément mieux. Il n’y aurait aucune corrélation entre la taille d’une organisation et sa maturité. Les entreprises de toutes tailles peuvent donc profiter d’investissements et d’une gestion informatique plus adulte.

- L’informatique mature est corrélée à une croissance supérieure du chiffre d’affaires : 36% des entreprises qui ont enregistré plus de 10% d’augmentation de leur chiffre d’affaires ont atteint le niveau de maturité le plus élevé, contre 11 % de toutes les entreprises.

- Les deux tiers des entreprises avec le niveau de maturité le plus élevé fonctionnent avec des Service Level Agreements (SLA) formels. Plus de la moitié de ces entreprises imposent de satisfaire aux SLA.

- Les départements informatiques avec le niveau de maturité le plus élevé ont deux fois plus de chances de prendre eux-mêmes les décisions informatiques, à la place du CEO ou du CFO.