Dans sa première étude (commanditée par les cinq principaux opérateurs télécom du marché belge) consacrée au secteur des télécoms, le cabinet Arthur D. Little entend lever le voile sur la complexité de l’écosystème numérique, tout en montrant le rôle crucial joué par les opérateurs télécoms dans la chaîne de valeur numérique, ainsi que l’effet de levier des investissements effectués dans les réseaux télécoms sur l’économie belge dans son ensemble. 

L’étude rappelle ainsi que 80% des ménages belges ont une connexion internet à haut débit, 61,5% ont la télévision numérique interactive, 54% des Belges utilisent l’internet mobile à haut débit. 

La Belgique ferait d‘ailleurs partie des meilleurs élèves en termes de couverture de réseaux fixes de nouvelle génération pour l’accès internet à hauts débits et rattrape son retard en 4G: le niveau d’investissement des opérateurs ayant atteint un record en 2013 (1,8 milliard €), dépassant celui d’autres infrastructures de réseau. Sur la période 2007-2013, le secteur télécom a injecté plus de 45 milliards de valeur dans l’économie. 

L’innovation du secteur télécom n’a pas seulement un effet de levier sur l’économie belge (1 euro investi dans les nouveaux réseaux hauts débits génère 3 euros de PIB soit 1,5 euro de recettes pour l’Etat), elle accélère également le développement de l’écosystème numérique dans son ensemble.

Ainsi, les opérateurs télécoms ont généré 59% des revenus, mais ont contribué à 87% des investissements, 75% des emplois directs et 90% des taxes en 2013.

Mais bien que les investissements représentent 23% de leur chiffre d’affaires, ce chiffre soulève néanmoins la question de leur viabilité à moyen terme.

C’est pourquoi les opérateurs réclament aujourd’hui un New Deal Numérique capable de stimuler leurs investissements