Samsung et la distri : c’est le client qui choisit

Le Mobile World Congress qui se termine a été l’occasion d’évoquer avec les constructeurs leur stratégie de commercialisation. Pour Samsung, leader de la téléphonie mobile, la réponse a l’avantage de la clarté : «En distribution, on a toujours dit nous voulions pouvoir toucher tous les type de clients. D’où notre large éventail de produits». Et pour la distribution, c`est encore le consommateur qui fait son choix.

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C’est Kristof Vanhuffel, responsable des mobiles/tablettes qui le dit, en précisant que la stratégie de distribution Samsung dépend de chaque pays. «Selon les cas, le modèle utilise davantage les distributeurs ou les opérateurs. Cela varie vraiment de la localisation. Nous n’avons pas de politique stricte, cela dépend de la demande des consommateurs.

En Belgique, la demande donnerait plutôt la préférence aux opérateurs qui, deviennent rapidement des distributeurs: «Ils nous achètent des quantités pour les vendre directement, ou créer des packages avec cartes SIM qui sont revendus dans le retail. Le canal a donc le choix entre passer par un distributeur ou un opérateur pour s’approvisionner, avec toutefois l’avantage, pour l’opérateur, de pouvoir offrir une rémunération des abonnements.

Tout n’est pourtant pas gagné pour eux: « Nous avions cru que l’introduction de la subsidiation en Belgique allait donner un avantage comparatif aux opérateurs télécom, mais ce n’est pas le cas. Chaque opérateur fait des offres ponctuelles, mais ce n’est pas constant ». Pour Kristof Vanhuffel, c’est le business modèle des opérateurs qui fait cela: «Un business modèle subsidié change beaucoup de chose dans l’adoption des Smartphones. En Belgique, la croissance est très bonne, même si la base installée est inférieure à celle des autres pays. » Reste que la pierre angulaire de Samsung est l`éventail de son offre. « Chez nous, l’offre de feature phones est terminée, même si nous en avons encore quelques-uns pour les clients qui le demandent vraiment. Parmi les smartphones, nous ne cherchons pas non plus à être les moins chers. Nous commençons à 99 euros et ensuite, nous avons chaque fois un modèle par incrément de 20 euros.» Et si 95% des smartphones Samsung embarquent Android, la porte reste ouverte à Windows. « Il suffirait que la demande soit là, mais pour l’instant ce n’est pas vraiment le cas ». Pour Kristof Vanhuffel, la prochaine étape sera le remplacement du notebook par les tablettes. Selon lui, cette situation approche et ce seront les bons accessoires qui feront la différence.

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